Magnussen : Barcelone et l’Espagne ? Par coeur !

La Formule 1 s’y rend si souvent

Par Franck Drui

7 mai 2016 - 18:03

S’il existe un circuit qu’un pilote de F1 connaît bien, il s’agit bien de celui de Barcelone-Catalunya. Située au nord de Montmeló, juste au sud de Granollers, à 30 km de la capitale catalane de Barcelone, la piste construite en 1991 a accueilli 25 Grands Prix d’Espagne et d’innombrables jours d’essais au fil des années.

Pilote Renault F1, Kevin Magnussen nous fait découvrir le lieu.

"Nous nous retrouvons toujours en Espagne avec la F1. Nous y effectuons beaucoup d’essais hivernaux, tant à Jerez qu’à Barcelone. Ce pays possède de nombreux beaux circuits et le soutien des fans y est énorme. Barcelone est une ville cool. La météo est sympa, l’ambiance y est bonne et c’est un lieu culturel très animé, sans oublier le fort engouement qui est toujours présent autour de la F1," explique le Danois.

"Après la Russie, je me suis entraîné tout en rechargeant les batteries. Le temps s’améliore et une partie de mon entrainement a désormais lieu en extérieur. C’est un changement appréciable après un hiver entier en intérieur ! Jeudi, j’ai moulé mon baquet dans l’E20 de 2020 que j’ai pilotée vendredi à Silverstone. Et lundi avant Barcelone, je ferai mon retour au simulateur."

Magnussen admet qu’il y a peu de surprises à attendre.

"C’est un bon circuit que nous avons tant visité que nous le connaissons tous sur le bout des doigts. Ce n’est pas très excitant de ce point de vue comme les surprises y sont plutôt rares. D’excellentes courses peuvent s’y produire, tout comme d’assez ternes les autres années. Je me rappelle de la dernière victoire de Williams. C’était un Grand Prix très excitant et l’on peut donc y voir des surprises."

"Le circuit de Barcelone est une vraie piste d’essai. On y retrouve absolument tout : chicanes, courbes rapides, virages lents, de grosses zones de freinage, des virages où l’on priorise la vitesse d’entrée, et d’autres où l’on se concentre sur la sortie."

"Plus qu’un circuit parfait pour des essais, il y a une majorité de virages à haute vitesse. Il faut alors une voiture bien équilibrée tout en surveillant la dégradation des pneus. On ne peut pas vraiment y utiliser les gommes les plus tendres."

Le pilote Renault y a déjà de bons souvenirs. "Y avoir remporté mon titre en Formula Renault 3.5 Series constitue toujours un excellent souvenir !"