Luca Marmorini balance sur Ferrari
Il est désolé pour ceux qui sont restés !
L’ancien responsable du département moteur de Ferrari F1, Luca Marmorini, n’a pas hésité à étaler ses 4 vérités dans les médias suite à son licenciement. Certes le V6 turbo hybride de la Scuderia n’est pas le plus puissant du plateau mais il y a des raisons qui expliquent cela...
"Pour faire court, tout a été fait pour que les maux de la F14 T incombent tous au moteur. Comme si une équipe au passé aussi riche que Ferrari ne savait plus faire de moteur ! Je veux dire que je peux accepter n’importe quelle accusation mais ne dites pas aux gens de Maranello qu’ils ne savent pas ce qu’ils font," déclare l’Italien.
"Avec mes collègues, nous avons produit un moteur d’une certaine dimension, plus petite que le Mercedes et le Renault parce que c’est que le responsable du projet, Nikolas Tombazis, nous a demandé de faire."
"Il voulait un moteur hybride très compact, avec de petits radiateurs. La puissance moindre que nous en tirerions devait être compensée par des solutions aérodynamiques qui devaient nous garantir de prendre l’avantage sur Mercedes et Renault. Cela s’est exactement passé comme cela sauf que, lorsque nous avons été confrontés à la compétition, la puissance était moindre, certes, mais elle n’était pas compensée par l’aérodynamique."
Marmorini a clairement joué le rôle de bouc-émissaire selon lui puisqu’il n’a vu que Marco Mattiacci, le nouveau patron de la Scuderia, que deux fois.
"En trois moins nous n’avons échangé que quelques mots. Je l’ai vu deux fois seulement : à son arrivée pour le saluer, et à mon départ lorsque j’ai reçu ma lettre de licenciement."
"Je ne veux accuser personne, vraiment. Mais je me dois de signaler aussi que Ferrari a pris des gens inexpérimentés de son département voitures de route. Elle risque d’endommager les fondations de ses succès du passé. Je ne parle plus pour moi, je suis parti. Mais je suis désolé pour les ingénieurs qui sont encore là-bas et que je connais, qui sont de bonnes personnes et qui sont démoralisées. Je souhaite bonne continuation à mon successeur, Mattia Binotto."
L’Italien a conclu en démentant avoir signé (pour le moment) tout accord pour rejoindre Renault Sport F1.