Lowe s’exprime après le premier jour de test de Kubica
Il est rapide, mais…
Robert Kubica était hier dans la FW40 afin d’être testé par Williams, en vue d’une probable titularisation l’an prochain. L’ancien pilote de rallye a couvert 100 tours et a prouvé à tout le monde – notamment à Felipe Massa – qu’il ne courrait pas "avec une main".
Le Polonais a semble-t-il donné satisfaction à Paddy Lowe, le directeur technique. Cependant Robert Kubica est-il vraiment apte à disputer toute une saison ? Lowe fait durer le suspense… et a surtout parlé des Pirelli, non du Polonais !
« C’est un test pneumatique. C’est toujours formidable de travailler avec Robert Kubica et Lance Stroll pour étudier ces nouveaux pneus pour l’an prochain. Nous avons roulé avec tous les composés, à l’exception du superdur et du dur, mais les cinq autres composés, nous les avons testés – pour les comparer aussi avec les tendres et ultratendres 2017. »
« Ce fut fascinant de pouvoir avoir un retour d’expérience avec ces pneus, et dans le cas de Robert Kubica, nous avons pu avoir aussi une comparaison avec la voiture de 2014, ce qui est aussi très intéressant. »
« Ce fut une bonne journée. Nous n’avons eu que peu de problèmes : une crevaison causée par quelques débris… En passant, est-ce qu’on a eu l’explication de la sortie de piste de Fernando Alonso ? Parce qu’au même moment, nous avons eu cette crevaison, donc nous nous sommes demandés s’il avait pu ramasser quelques débris, ou si c’était une crevaison causée par un autre facteur. »
« Nous avons suggéré d’inspecter la piste. Ce fut un problème puisque nous avons perdu un train de pneus. Nous roulions avec peu d’essence avec ce train. Mais sinon, ce fut une journée sans problème. »
Chacun ne s’interroge cependant que sur le rythme affiché par Robert Kubica dans la Williams de cette année. Paddy Lowe a-t-il trouvé le Polonais rapide ?
« Plutôt rapide, oui. Pas instantanément. Robert n’est pas un surhomme. Il n’est pas familier avec la voiture, il ne connait pas les pneus. Il ne connaît pas même bien le circuit, peut-être pas du tout. Il a couru ici il y a longtemps. Donc oui, ça a pris un moment. »
« De ce que nous savons du week-end de course, les pneus sont très difficiles à amener à leur bonne température, en particulier les plus durs, quand vous commencez le programme. Donc c’est vraiment un processus difficile à réaliser lors de votre tour de sortie, pour être prêt pour le premier virage. Je pense qu’il a fait du bon travail au vu de ces défis. »