Lowe ne se formalise pas des conditions météo à Barcelone
Tous dans le même bateau
Malgré les problèmes que peuvent engendrer les conditions météorologiques actuelles durant les tests hivernaux, le directeur technique de Williams, Paddy Lowe, ne se montre pas du tout inquiet du froid inhabituel qui sévit à Barcelone.
Face à la situation qui semble préoccupante pour beaucoup de personnes dans le paddock, l’ingénieur de 55 ans prend le parti de relativiser.
"Si jamais ce froid soutenu persiste, cela signifiera encore plus de travail pour Melbourne pour nous. Mais le froid ne nous empêche pas de rouler, cela fait juste partie du défi. La tâche est la même pour tout le monde" a déclaré Lowe.
"En 2014, nous avons eu une session de tests à Jerez et deux à Bahreïn, mais à l’époque, le calendrier était adapté à une telle solution. Aujourd’hui, pour raison des coûts engendrés, ce n’est pas une option envisageable. Mais j’aborde le sujet d’une manière plutôt détendue. Je veux dire, nous roulons ici juste pour des tests, le froid n’est donc pas une catastrophe. Les tests effectués en Espagne sont en fin de compte aussi un avantage pour vous – par le passé, nous avons vu combien de journalistes ont fait le déplacement jusqu’à Bahreïn."
Le froid soulève un autre sujet : les tests en simulateur qui peuvent avoir à l’avenir plus d’importance qu’ils n’en avaient avant. Pour le Britannique, les conditions actuelles changent surtout l’approche qu’il avait des simulations.
"De toute façon, nous continuons à faire beaucoup de simulations. Mais nous n’avions auparavant jamais considéré ces dernières comme un vrai substitut du pilotage en conditions réelles, mais plutôt comme un complément du travail classique de test. Ce ne serait pas un problème de restreindre davantage les tests – c’est ce qu’il se passe de toute manière durant l’année – ou bien même y renoncer complètement et nous rendre à la première course de la saison sans avoir effectué aucun test. Car encore une fois, la tâche serait alors la même pour tout le monde. "
Depuis lundi, différentes écuries ont eu des difficultés à amener les pneumatiques dans la bonne fenêtre de travail. Selon Lowe, le froid laisse en suspens encore beaucoup de questions concernant les nouvelles moutures, et ce, pour toutes les équipes.
"En ce qui concerne les nouveaux pneus, nous avons déjà eu en novembre dernier à Abu Dhabi un avant-goût de ce qui nous attend avec les Pirelli de 2018. Puisqu’ici les conditions météo sont si froides, aucun d’entre nous ne peut s’avancer sur la question, vu qu’on ne sait rien sur ces nouvelles gommes."