Lotus : Austin, un circuit où nous devrions être à l’aise

C’est l’avis d’Alan Permane

Par Franck Drui

10 novembre 2013 - 16:32
Lotus : Austin, un circuit où nous (…)

Son apparition au calendrier, l’an dernier, en a fait un des endroits préférés du paddock. Le retour à Austin est donc très attendu par la confrérie de la Formule 1. Le directeur des opérations piste de Lotus, Alan Permane, nous donne toutes les explications sur le circuit des Amériques.

Comment la E21 va-t-elle se comporter à Austin ?

Aucun aspect particulier du tracé ne peut nous causer d’inquiétude. Il donne une impression semblable à celui de la Corée sur de nombreux points : changements de direction rapides dans le premier secteur, longue ligne droite dans le secteur médian et portions à basse vitesse combinées avec un virage long dans le dernier secteur. C’est un circuit où nous devrions être à l’aise à tout point de vue.

Parlez-nous des aspects importants sur le tour…

Il est impressionnant. Il y a une montée bien pentue vers le virage 1. Ensuite, les 2, 3 et 4 passent à fond sur le septième rapport, à environ 280 km/h, avant de tomber deux vitesses pour négocier les 5 et 6 autour de 220 km/h. Dans l’ensemble, cela donne un premier secteur rapide après le premier virage serré.

Les virages 7 à 10 ne présentent aucune difficulté particulière pour les pilotes. En revanche, le 11 offre une bonne possibilité de dépassement et se révèle aussi crucial pour enchainer sur la longue ligne droite. Les voitures devraient flirter avec les 315 km/h ici, avec un gros freinage à la fin pour entrer dans le virage 12. Les virages 13 à 15 sont lents, en seconde et du 16 au 18, ils forment une longue courbe à droite qui, par nature, induit pas mal de sous-virage.

Le tour se termine avec deux gauches relativement faciles, avant de rejoindre la ligne droite des stands. Une nouveauté cette année avec l’apparition d’une seconde zone de DRS, dans la ligne droite des stands. Elle est assez courte, 580 mètres, comparée aux 700 mètres de la plus longue. Mais elle pourrait accroitre les possibilités de dépassement.

La difficulté consistait à trouver le grip l’an dernier. Cela sera-t-il encore le cas ?

Comme la saison dernière, Pirelli a fait un choix très conservateur en désignant les durs et les médiums. Lors de notre découverte du circuit l’an passé, l’asphalte était extrêmement lisse, comme c’est le cas pour tout revêtement neuf. Cela présentait naturellement pas mal d’inconnues en termes de performance des pneus, en particulier comment générer de la chaleur dans les gommes.

Cette fois, l’incertitude réside dans le fait de savoir comment l’asphalte a évolué depuis douze mois. En principe, le bitume s’étant un peu usé, nous devrions rencontrer une surface un peu plus âpre, ce qui permettra d’augmenter l’énergie dans les pneus. Par là même, cela devrait amoindrir les soucis de chauffage des gommes. Compte tenu des horaires précoces et de la saison à laquelle nous arrivons à Austin, la température peut être relativement basse lors des séances matinales. Mais elles devraient se réchauffer nettement dans l’après-midi. C’est un autre paramètre à prendre en considération au moment d’établir les stratégies des essais libres. Nous espérons un peu plus de chaleur cette année et les prévisions semblent être en notre faveur.

Quel résultat pouvez-vous envisager à Austin ?

D’après ce que nous avons vu dernièrement et après l’analyse des datas d’Abu Dhabi, il n’y a pas de raison pour que nous ne soyons pas dans la chasse aux Red Bull.

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