Lopez : Lotus sera bien présente l’an prochain

Alors que Marussia et Caterham sont plongées dans des situation critique, cette dernière demandant même de l’aide à ses fans pour se rendre à Abu Dhabi, Gérard Lopez, le patron de Lotus, ne cache pas qu’il a quelques craintes sur l’avenir de la Formule 1 :

Oui, j’ai un peu peur pour l’avenir mais pas seulement à cause de ça, pour beaucoup de choses," lance le Luxembourgeois.

"Le choix de ces moteurs a été une erreur, le bruit, les fans... Moins de fans se déplacent aux Grands Prix, moins les promoteurs sont intéressés ... Bien sûr, je pense que la F1 est encore un des plus grands sports, si ce n’est le plus grand sport dans le monde, et notre discipline a de la capacité financière et de l’énergie pour régler les problèmes et construire quelque chose de vraiment, vraiment grand. Mais pour y arriver, nous devons nous mettre en position de le faire."

Concernant l’avenir de Lotus, Lopez affirme que demander une part plus équitable des revenus n’est pas né d’un désespoir financier en cours de l’équipe.

Interrogé quant à savoir si Lotus peut courir l’an prochain même si rien ne change, Lopez rassure.

"Si je dis oui alors je suis sûr qu’ils vont dire que nous n’avons pas besoin de l’argent, mais si je dis non, alors les gens vont dire que je suis en difficulté, alors je ne vais tout simplement pas répondre à cette question."

"Permettez-moi de répondre différemment : nous ne faisons pas ça parce que nous allons avoir une mauvaise année, donc oui, la réponse est que nous allons courir l’année prochaine et je crois que nous serons plus compétitifs que cette année. Mais nous faisons cela parce que nous croyons que c’est la bonne chose à faire," ajoute-t-il.

Ecclestone a pourtant déclaré qu’il ne bougerait finalement pas pour aider les plus petites équipes à avoir un paiement de base.

"Je ne suis pas résigné, le futur nous dira ce qui va se passer. Mais le problème ne vient pas de Bernie, il vient des autres équipes qui ne veulent pas changer le système. Nous n’avons jamais demandé de l’argent mais nous avons demandé des coûts moindres. Il y a tout de même 900 millions de dollars injectés chaque année dans le sport, il n’est donc pas normal de voir des équipes disparaitre."