Loeb : Il y a tout pour faire un beau GP de France en 2018

Un bel évènement à venir selon lui

Par Franck Drui

1er octobre 2017 - 07:41
Loeb : Il y a tout pour faire un (…)

Sébastien Loeb, nonuple champion du monde des rallyes, s’est réjoui du retour de la Formule 1 en France à partir de l’année prochaine.

Pour l’Alsacien, qui s’est essayé quelques fois derrière le volant de monoplaces et de F1 dans le passé, c’est une bonne nouvelle pour le pays.

"Notre pays a une longue histoire en F1 avec de nombreux pilotes et écuries, c’est logique et positif qu’il retrouve un Grand Prix. Quand on aime le sport automobile, un Grand Prix de F1 en France, c’est forcément une bonne nouvelle. Moi, j’ai rêvé rouler en rallye quand j’étais jeune et quelques années plus tard j’ai remporté la manche française du championnat du monde. Là, je me doute que tous les gamins qui roulent en kart vont rêver de disputer un jour ce Grand Prix de France…," confie-t-il au site officiel du Grand Prix.

Le Circuit Paul Ricard est selon lui "un beau site, il y a tout là-bas pour un faire un bel événement. Je sais que la piste va être retouchée pour favoriser les dépassements. J’espère que le spectacle sera au rendez-vous. Probablement que j’y serai... J’ai beaucoup à faire de mon côté mais si je suis libre, j’y serai !"

Est-il un fan de F1 ?

"Je n’ai jamais été fan de quoi que ce soit, je préfère faire les choses plutôt que de regarder les autres ! Mais quand je suis chez moi un dimanche de Grand Prix, je suis devant ma télévision."

Loeb s’est essayé à de nombreuses choses : WRC, Le Mans, GT, WTCC, Dakar, WRX...

"Oui, et ce n’est pas à 43 ans que je vais me lancer en F1 ! (rires). Mais j’ai eu l’occasion de rouler sérieusement en F1 avec Red Bull, fin 2008 sur une journée d’essais complète à Barcelone. Je sais ce qu’est le pilotage d’une Formule 1."

"La puissance du moteur, on s’y fait facilement, d’autant que le châssis suit. Ça accélère vraiment fort mais c’est gérable. En revanche, les appuis aérodynamiques et la performance des freins sont hallucinants. La force de gravité latérale est phénoménale dans les courbes rapides, on se sent littéralement écrasé, et le freinage est monstrueux. Sans le harnais, on est éjecté par-dessus le volant. Ça va vite, c’est top, c’est la F1 quoi…"

Loeb est pourtant passé proche de disputer un Grand Prix. Si la FIA n’avait pas refusé de lui délivrer une Super licence, aurait-il été au départ du Grand Prix d’Abu Dhabi avec Toro Rosso fin 2009.

"Je ne suis pas du genre à avoir des regrets. Et puis je peux comprendre la décision de la FIA vu que je n’avais pas une grosse expérience circuit. J’étais dans les temps lors de ma journée d’essais, Red Bull a eu cette idée, j’y serais allé, cela aurait été sympa mais n’aurait vraisemblablement pas été plus loin. Un petit plaisir sans ambitions particulières. J’avais déjà 35 ans et en F1, il n’y a que des pilotes spécialistes du circuit depuis leur plus jeune âge. Pour être honnête, le sport auto sur circuit ne m’a jamais apporté les sensations du rallye."

"J’ai réellement apprécié mes différentes expériences sur circuit et si j’ai quitté le rallye pour le WTCC, c’était bien parce que j’avais envie de vivre le pilotage sur circuit de façon pro avec un team usine. Mais le circuit, c’est une heure et demie de réunion technique après chaque séance, des datas, de l’analyse, des comparatifs entre pilotes, du copiage, du recopiage, tout ça pour réciter la même performance par cœur tour après tour. J’y ai pris moins de plaisir qu’en rallye parce que c’était moins naturel pour moi. Je suis comme ça, j’aime quand la performance est liée au feeling, à une part d’improvisation."

Et Loeb suit un pilote de F1 en particulier, un homme discret comme lui.

"J’aime bien Kimi Räikkönen, je l’ai côtoyé lors de son intermède rallye. C’est une personnalité spéciale, originale et rebelle, atypique, un gars qui ne se prend pas la tête. J’aimerais bien qu’il gagne plus souvent avec Ferrari, mais il fait une superbe carrière."

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