Les top teams sont trop forts pour le peloton

Des remontées trop faciles depuis l’arrière

Par Emmanuel Touzot

26 juillet 2018 - 17:48
Les top teams sont trop forts pour (...)

Les remontées de Lewis Hamilton en Grande-Bretagne et en Allemagne ont prouvé, en dépit du talent du Britannique, la supériorité des équipes de pointe face au peloton. A Silverstone, il est remonté du fond de grille à la sixième place en dix tours, tandis qu’il lui a fallu peu de temps en plus pour remonter de la 14e à la cinquième place à Hockenheim.

"Je ne sais pas, pour être honnête" réfléchit le Français. "Pour l’instant, oui, c’est vraiment facile pour eux parce que nous ne pouvons pas nous battre, nous détruirions nos pneus et c’est inutile de le faire parce que nous ne sommes pas dans la même ligue pour être honnête."

"Je le vois sous cet angle, que ce n’est pas ma course, donc je dois les laisser passer et me battre pour la mienne. Mais nous verrons dans le futur. Je suis sûr que la Formule 1 veut avoir des voitures plus égales entre les équipes et je pense que ce serait une bonne chose pour le spectacle."

Carlos Sainz est du même avis que celui qui pourrait le remplacer chez Renault l’an prochain : "Je n’ai pas grand-chose à ajouter, ce n’est pas réaliste quand on voit passer toutes ces voitures parce que nous ne les combattons pas. Je suis désolé de dire cela parce que ce n’est pas bon pour le spectacle mais nous ne sommes pas capables de les combattre, ce sont deux catégories complètement différentes, c’est jusqu’à deux secondes, deux secondes et demie parfois en rythme de course."

"Il y a parfois des écarts plus grands entre des autres catégories et elles sont appelées différemment. C’est comme ça, mais j’ai vraiment beaucoup de confiance en Liberty Media, la FIA qui va faire tout son possible pour surmonter ces déficits et rendre les courses un peu plus disputées parce que sinon, c’est juste une course entre les six premiers et puis le reste, comme nous le savons tous."

Valtteri Bottas essaie de tempérer, lui qui a eu des difficultés à remonter en France à cause de dégâts sur sa voiture, mais il reconnaît le gros avantage des équipes de pointe : "Cela dépend vraiment de la piste, bien sûr, mais sur les pistes où il y a des possibilités de dépassement, de grandes zones de DRS quand on a l’avantage de plus de 1,5 seconde ou deux secondes au tour, alors bien sûr on essaie toujours de le faire vite mais c’est une question de temps."

"Comme Carlos et Esteban l’ont dit, j’ai été dans la même situation plusieurs fois auparavant et vous faites toujours votre propre course en tant qu’équipe, en tant que pilote, donc vous devez toujours calculer le risque que vous êtes prêt à prendre dans votre course pour une position parce que vous pouvez perdre cinq places si vous détruisez vos pneus ou quelque chose comme ça."

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