Les statistiques après le Grand Prix d’Italie
Quelques chiffres marquants
Ferrari a verrouillé une première ligne sur une grille de F1, samedi dernier, pour la 76e fois depuis 1950.
C’est la première fois qu’une Ferrari occupe la pole à Monza depuis 2010 et le meilleur temps de Fernando Alonso. Cela faisait même 18 ans que la Scuderia n’avait plus placé ses deux monoplaces en première ligne en Lombardie, devant les tifosi.
La pole de Kimi Räikkönen fut la plus rapide de l’histoire de la F1 (1’19’119, 263,588 km/h de moyenne), battant ainsi le précédent record du tracé établi par Juan Pablo Montoya en 2004.
Le Finlandais a décroché sa 18e pole position (autant que René Arnoux et Mario Andretti), 15 ans après sa première sur le circuit du Nurburgring (GP d’Europe). Cet intervalle de 15 ans, 2 mois, 4 jours est aussi un record !
Kimi Räikkönen a signé deux de ses 18 poles à Monza.
La dernière pole en F1 de Kimi Räikkönen remontait au Grand Prix de Monaco 2017. Depuis son retour en F1 en 2012, le pilote Ferrari n’a donc signé que deux poles positions. Il reste en attente d’une victoire en F1 depuis le Grand Prix d’Australie 2013.
Kimi Räikkönen est également monté sur le podium pour la 100e fois de sa carrière. Mais pas sûr que cette deuxième place à Monza demeure comme son meilleur souvenir… Seuls quelques pilotes ont atteint aussi la barre des 100 podiums : Michael Schumacher (155), Lewis Hamilton (128), Sebastian Vettel (107), et Alain Prost (106).
Mercedes avait mené chaque tour du Grand Prix d’Italie depuis 2014. Cette saison 2018 a donc mis fin à cette série. Mais l’équipe allemande demeure invaincue depuis le début de l’ère V6.
Lewis Hamilton a remporté dimanche dernier sa 68e victoire en F1, dont 5 à Monza, soit désormais autant que Michael Schumacher.
C’est la première fois depuis 2009 (victoire de Rubens Barrichello, Brawn GP) que le vainqueur de Monza ne partait pas de la première ligne.
Lewis Hamilton a dans le même temps signé son 40e meilleur tour en carrière. Plus qu’un, et il rejoindra Alain Prost.
Il s’agissait de la 82 victoire de Mercedes en tant que constructeur et de la 168e victoire d’un bloc Mercedes.
Valtteri Bottas est monté pour la 28e fois de sa carrière sur un podium, soit désormais autant que Clay Regazzoni.
Sergey Sirotkin était le seul pilote à ne pas avoir encore inscrit de points jusqu’à présent : le Russe y est parvenu dimanche dernier (10e), à la faveur de la disqualification de Romain Grosjean – même si Haas a fait appel.
C’est la première fois depuis le Grand Prix de Malaisie 2017 que l’écurie de Grove réussit à marquer des points avec ses deux monoplaces.
Romain Grosjean est le premier pilote disqualifié après l’arrivée depuis le Brésil 2015 : le local de l’épreuve, Felipe Massa, avait été alors exclu en raison d’une température trop élevée sur la grille sur un pneu arrière. Il avait franchi l’arrivée en 8e position.