Les rivaux de Mercedes ont la gueule de bois

L’équipe Mercedes a démontré toute l’étendue de sa suprématie hier à l’occasion du premier Grand Prix de la saison en Australie. Chez Red Bull et chez Ferrari, on ne peut que constater les dégâts.

“Nous avons une seconde au tour à rattraper sur Mercedes,” affirme Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull. “Toutefois, c’est ici en Australie que notre saison a réellement commencé, nous sommes enfin sortis des ténèbres. Je dirais que nous avons sauté les essais privés de cet hiver.”

“Nous savions que Mercedes allait être à l’avant avant d’arriver en Australie, mais en course, nous avons aussi vu une Red Bull très rapide,” déclare Felipe Massa. “Lorsqu’ils auront résolu leurs problèmes, ils auront une voiture capable de se battre pour la victoire. McLaren a aussi une bonne voiture, mais nous avons aussi démontré en course que nous avions une voiture capable de se battre avec eux.”

Chez Red Bull, Helmut Marko pointe un doigt accusateur sur Renault qui ne serait pas à la hauteur en ce début de saison. “Ils ont sous-estimé certains problèmes et ils n’ont pas bien calculé le délai nécessaire.” Marko espère que ces problèmes seront résolus avant cet été, car il veut voir la Red Bull plus proche de la Mercedes vers la mi-saison.

Cela fait sourire Niki Lauda qui estime que la Red Bull est déjà très rapide. “C’est la raison pour laquelle il nous faudra poursuivre très rapidement le développement de notre voiture pour que ce qui est arrivé l’année passée n’arrive plus cette fois-ci.”

Chez Ferrari, on se dit aussi que la Mercedes est très rapide, mais elle n’est malheureusement pas la seule. “J’aurais aimé être plus proche du podium, mais cela n’a pas été possible avec toutes ces voitures avec un moteur Mercedes,” déclare Fernando Alonso. “C’était comme si elles étaient dans une autre catégorie J’étais derrière une Force India et il était impossible pour moi de la dépasser. Je pressentais que nous étions derrière Mercedes, mais peut-être que je n’avais pas réalisé que nous étions si loin.”