Les points en ligne de mire pour Haas

Haas n’a pas vécu un week-end satisfaisant en Hongrie et même s’il apparaît peu probable que l’équipe américaine arrivera à faire mieux en Allemagne, l’heure n’est pas au défaitisme dans les rangs du nouveau venu en Formule 1.

"Nous voudrions arriver à la pause estivale sur une bonne note et nous placer mieux au championnat" avoue Günther Steiner. "C’est toujours bon, que ce soit avant la pause estivale ou à la fin d’une saison, de terminer sur une note positive, car chacun peut se détendre et ne pas se faire de souci. Ce serait fantastique de quitter l’Allemagne avec quelques points supplémentaires".

"C’est bon pour toute l’équipe d’avoir cette pause car les gars ont travaillé très dur pour que nous en arrivions où nous en sommes. Des fois, un pas en arrière en signifie deux en avant et ça résume bien notre situation. Même si on casse notre dynamique, c’est parfois plus positif que de toujours être à fond et vivre une saison usante. Et bien que cette pause nous empêche tout travail à l’usine ou sur la voiture, la partie administrative de l’équipe sera encore active, on paye encore nos factures et l’on paie encore nos employés".

Charles Leclerc va disputer sa troisième séance d’essais libres consécutive avec Haas alors que Santino Ferrucci avait roulé dans la VF16 lors des essais de Silverstone. Deux choix intéressants pour Haas qui prépare également un avenir en Formule 1 avec deux pilotes de GP3.

"Ils ont tous les deux 18 ans et l’on se demande tout le temps, la première fois où ils s’installent dans la voiture, s’ils vont être à la hauteur de la tâche. Ils ont tous les deux piloté à un très bon niveau, nous avons été surpris car lorsqu’ils sont montés dans la voitures, ils étaient en confiance et connaissaient leur travail. Ils avaient étudié le fonctionnement du matériel, les ajustements nécessaires sur la voiture ainsi que le côté électronique. Ils sont très professionnels et nous sommes fiers de ce qu’ils ont fait pour nous, leurs retours techniques ont été aussi précieux que ceux d’Esteban et Romain" conclut Steiner.