Les pilotes porteront le message #CiaoJules en Hongrie

Ils ont dit adieu à leur ami hier

Par Franck Drui

22 juillet 2015 - 09:59
Les pilotes porteront le message (...)

Les pilotes de F1 sont en deuil depuis vendredi et hier, la grande majorité d’entre eux était présente aux obsèques de Jules Bianchi. L’absence de Fernando Alonso a surpris, lui qui avait beaucoup soutenu Jules lorsqu’il était sur son lit d’hôpital, mais l’Espagnol préférait faire le deuil de son ami de son côté.

Quoi qu’il en soit, les pilotes ont décidé de porter sur leurs voitures, lors du Grand Prix de Hongrie, le hashtag #CiaoJules qui a été le plus utilisé sur les réseaux sociaux depuis l’annonce du décès de Bianchi.

Cela s’ajoutera à la minute de silence prévue avant le départ, dimanche.

Pas moins d’une quarantaine de pilotes étaient présents hier à Nice, à la Cathédrale Sainte Réparate, pour rendre un dernier hommage à leur collègue disparu.

"C’était très, très émouvant," confie Nico Rosberg.

"C’est le premier enterrement où j’ai été," ajoute Nico Hulkenberg. "Il y avait une émotion incroyable et une grande paix."

"La présence des pilotes était à la discrétion de chacun. C’est le cœur qui a parlé. Personne n’a été convaincu de devoir venir. Chacun de nous sait que la vie d’un ami et d’un collègue est plus importante que n’importe quel podium," assure Alexander Wurz, le président du GPDA.

Selon Nicolas Todt, le manager de Jules, la raison d’une si forte présence des pilotes mais aussi de nombreuses autres personnalités de la F1, c’était la personnalité du Français.

"Il était si naturel, si humble. La F1 est un métier compliqué et parfois vous pouvez perdre pied avec la réalité. Mais Jules savait toujours rester humble et gentil avec tout le monde. C’est ce qui le rendait différent des autres."

Roberto Merhi, qui a succédé à Bianchi chez Manor, a également une pensée pour son équipe, qui a subi deux décès, avec celui de Maria de Villota.

"L’équipe ne méritait pas cela. Manor est une grande équipe qui a eu beaucoup de malchance avec Jules et Maria. Et je suis désolé pour le patron, John Booth, qui est un excellent manager, l’un des meilleurs en F1. Pour moi, Bianchi était l’un des plus complets de sa génération."

"Je me souviens quand il est arrivé pour une course de karting en 2002 à Vendrell, en Espagne, sans connaitre le circuit. A cet âge, c’est crucial, mais il a immédiatement été aussi vite qu’une fusée. En 2009, il a gagné en F3 avec une voiture qui était très bonne, mais il a détruit tout le monde. Y compris Bottas et Ricciardo."

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