Les pilotes approuvent le retard pris en Q3
C’était pour assurer la sécurité de tout le monde
La dernière partie de la qualification d’hier avait été retardée de 40 minutes à cause de la trop grande quantité d’eau sur la piste, ce qui provoquait de l’aquaplanage. Les spectateurs et les téléspectateurs n’ont peut-être pas apprécié ce retard, mais les pilotes estiment que c’était nécessaire du point de vue de la sécurité.
“La dernière partie de la qualification a peut-être été un peu longue, mais ça me va,” commente Mark Webber. “On ne peut pas jeter la pierre à la direction de course. Si quelqu’un avait eu un accident, que se serait-il passé ? C’est un circuit délicat sur lequel il y a déjà eu de gros accidents ces dernières années. Je ne me préoccupe donc pas de ce que les gens pensent à la maison. Il faut que nous prenions les bonnes décisions ici pour nous.”
Jenson Button est du même avis que son collègue australien. “Il est très facile de critiquer la FIA. On peut dire ce que l’on veut, mais la situation était très compliquée. Nous avons déjà eu des problèmes de sécurité, notamment lorsqu’il pleuvait et que des rivières se formaient, mais ils ont amélioré le drainage. Une monoplace de F1 est quelque chose de très particulier et elle ne peut pas rouler s’il y a trop d’eau.”
“Lorsqu’il y a trop d’eau sur la piste, on ne peut pas rouler, même lentement. Dans ces conditions, vous pourriez être plus rapide que nous au volant de votre Ford Fiesta. C’est ça qui pose problème. Les pneus n’arrivent pas à évacuer l’eau et nous aurions tous terminé notre tour dans le virage 1 si une rivière s’était formée là-bas,” poursuit le pilote anglais.
“J’ai entendu de nombreux commentateurs dire à la télévision que nous aurions dû remonter en piste plus tôt et la preuve c’est que lorsque la séance a redémarré nous sommes remontés en piste en pneus intermédiaires. Mais ce n’est pas nous qui prenons les décisions et ceux qui le font sont dans une situation très délicate et je crois qu’ils prennent les bonnes décisions la plupart du temps,” ajoute Jenson Button.
Nico Rosberg ne dit pas autre chose. “C’est très difficile pour la FIA de juger ce qu’il faut faire. C’était donc la bonne chose à faire. Il vaut mieux prévenir que guérir.”