Les pilotes Sauber sont fans du circuit Gilles Villeneuve

Nico Hülkenberg a déjà réalisé deux courses à Montréal mais n’est jamais parvenu à entrer dans le top 10 (13è en 2010, 12è en 2012). Cela ne l’empêche pas d’apprécier le tracé : « Le circuit Gilles Villeneuve est un de mes préférés. C’est un circuit plein de défis qui mélange une piste permanente et un circuit en ville. Il y a quelques passages qui n’accordent aucun droit à l’erreur. J’aime le tracé dans son intégralité et plus particulièrement les vibreurs. »

Comme beaucoup de ses collègues, l’Allemand souligne l’enthousiasme des fans canadiens : « L’ambiance sur l’Île Notre Dame est toujours géniale et toute la ville de Montréal accueille la Formule 1. C’est un très beau Grand Prix, je suis impatient d’y être. »

Esteban Gutierrez n’a jamais piloté de F1 sur ce circuit, mais celui-ci ne lui est pas inconnu pour autant : « Jusqu’ici je n’ai piloté qu’une fois sur le circuit de l’Île Notre Dame et c’était en 2007 en Formule BMW. Ca s’était plutôt bien passé avec une arrivée sur le podium et une quatrième place. C’est vraiment un beau circuit et je l’apprécie beaucoup. »

Le Mexicain sait à quoi il doit s’attendre : « La piste est glissante et la gestion des pneus sera encore très importante, ce qui nous donne une chance de réaliser une bonne stratégie. Bien sûr les dépassements seront plus faciles qu’à Monaco, ce qui peut nous être profitable. »

Le plus jeune pilote du plateau de Formule 1 ne se risque à aucune prédiction et sait qu’il faudra compter sur la météo : « Il est difficile de dire jusqu’à quel point nous serons compétitifs, puisque ça dépendra aussi de la météo. »

Il aimerait des conditions sèches afin de pouvoir travailler sur la voiture et réaliser des avancées : « J’espère qu’avec de meilleures conditions nous pourrons avoir un week-end plus régulier, ce qui nous aidera à progresser et à tirer le maximum de notre potentiel. »

Tom McCullough, l’ingénieur de piste en chef de Sauber, se concentre lui sur les particularités du circuit : « Le circuit de Montréal est très étroit et a des murs très près de la piste. En général cela nous fournit une des courses les plus excitantes de la saison et une sortie du Safety Car est très probable. »

La difficulté du circuit ne se limite pas aux murs, il s’agit également de trouver un bon compromis entre les différentes parties du circuit : « Le circuit est un compromis de longues lignes droites et de virages lents, ce qui favorise les dépassements et aussi fait que c’est l’une des courses les plus dures pour les freins. Le circuit demande de faibles appuis sur l’aileron arrière, comparé à Monaco, mais vous devez toujours avoir une voiture forte dans les virages lents. »

Tom McCullough n’a évidemment rien loupé de la saga Pirelli : « Cette année le pneu medium remplace le pneu tendre en tant que pneu prime, tandis que les options restent les supers tendres. Pirelli a aussi annoncé que nous aurons de nouveaux pneus à évaluer vendredi avant qu’il soit prévu de les introduire en course à Silverstone. »