Les pilotes Caterham ravis d’aller à Montréal

Après un Grand Prix de Monaco riche en émotions, Heikki Kovalainen a déjà la tête tournée vers l’autre côté de l’Atlantique où se déroulera la semaine prochaine le toujours apprécié Grand Prix du Canada.

« Montréal est un circuit très cool », commence le pilote Caterham qui a terminé 13e à Monaco. « C’est un circuit urbain temporaire avec de longues lignes droites qui nécessitent un faible niveau d’appuis. Cela rend donc les voitures difficiles à conduire dans les virages rapides et sur les freinages. Mais c’est une super piste pour faire la course. Nous devrons trouver le bon équilibre pour faire les meilleurs temps au tour mais vous avez aussi besoin d’une voiture capable de bien attaquer les vibreurs, en particulier dans le dernier virage ».

« Vous devez aussi vous assurer d’avoir la meilleure vitesse de pointe possible dans la ligne droite de retour », ajoute le Finlandais. « En plus d’être une super course, Montréal est une super ville aussi. Toutes les équipes ont envie d’y aller car les fans sont passionnés, les tribunes sont toujours pleines et la ville elle-même se transforme en une ville de fête quand nous sommes là. Il y a une atmosphère spéciale que l’on retrouve seulement sur quelques courses ».

De son côté, Vitaly Petrov est tout aussi heureux de retourner à Montréal pour disputer le 7e Grand Prix de la saison. « J’ai de très bons souvenirs du Canada après avoir terminé 5e l’an dernier », déclare l’ancien pilote LRGP. « Je suis vraiment impatient de revenir à Montréal. Tout le monde aime la course là-bas. La piste en elle-même est un bon défi depuis l’intérieur du cockpit. Ca glisse beaucoup le vendredi matin et le grip s’améliore au fil du week-end. Il est important de garder les pneus arrières en bon état ».

« Pour faire un bon tour, vous avez besoin de gérer l’usure de vos freins et son refroidissement pour pouvoir taper dur dedans à chaque fois que vous en avez besoin », poursuit Vitaly Petrov. « Il vous faut aussi une très bonne traction en sortie de virage lent et vous devez être en mesure d’attaquer les vibreurs fortement pour grignoter quelques dixièmes de seconde ».

Le Russe commence déjà à penser à la météo qu’il pourrait faire dans plus d’une semaine à Montréal. Il faut dire que l’an dernier, elle avait animé la course plus que de raison. « L’année dernière, la météo était devenue si mauvaise que nous avions du arrêter la course. Espérons que nous n’aurons pas un temps aussi mauvais cette année. Mais si c’est le cas, nous ferons avec. J’aime courir sous la pluie, cela nous donne une meilleure chance de combattre avec quelques voitures de devant », affirme le pilote Caterham.