Les nouvelles règles ont incité Honda à revenir en F1

Après être revenu en F1 en tant que motoriste uniquement en 2000, Honda a fini par reprendre BAR en 2007 pour avoir sa propre équipe. Malheureusement, ceci a tourné au fiasco avec des saisons 2007 et 2008 proches de la catastrophe avec seulement 20 points d’inscrits en tout, et un podium.

Mais Honda a décidé de revenir en F1 en 2015, seulement en tant que motoriste de l’équipe McLaren. Ce sont les changements de règles qui interviendront l’an prochain qui ont décidé les Japonais. "Nous avons observé attentivement les changements de règles en F1 et les mouvements dans le sport auto. Les nouvelles règles qui seront introduites en 2014 ont décidé Honda à revenir en F1", affirme Yasuhisa Arai, directeur du département recherche et développement de Honda.

"Nous avons senti que la technologie environnementale et la F1, le pinacle du sport auto, se lient afin de créer cette nouvelle forme de course. C’est cette bonne et positive direction qui nous a inspirée pour revenir", continue-t-il, insistant sur le côté "environnement".

Arai explique que Honda n’est pas partie de son propre gré de la F1, fin 2008, laissant tout un personnel à Brackley et deux pilotes (Jenson Button et Rubens Barrichello) bien dans l’embarras avant que Brawn ne reprenne l’équipe et la mène aux titres mondiaux... avec un moteur Mercedes.

Arai précise que c’est la situation financière de Honda qui a exigé le retrait de la marque de la F1. "Quand nous nous sommes retirés de la Formule 1 la dernière fois, nous étions, d’une certaine manière, obligés de nous retirer à cause de la situation financière très difficile de Honda à l’époque en tant que compagnie."

"Ce n’était pas parce que nous voulions partir, nous étions forcés de le faire. Nous devions nous assurer d’être capables de maintenir la compagnie opérationnelle d’abord, et en priorité, et nous avons choisi l’option du retrait de la F1", se désole-t-il maintenant.

Arai est persuadé que la F1 va dans la bonne direction avec ces changements de règlementation. "Si on regarde où la technologie automobile devrait aller, alors c’est la bonne direction pour la F1. La gestion de l’énergie en particulier est un défi placé tout en haut des constructeurs automobiles."

"La F1 nous donne un nouveau défi afin d’équilibrer vitesse et technologies environnementales", se réjouit-il.