Les nouvelles règles ont aussi ralenti les F1 dans les stands
Plus de sécurité
L’an dernier, au Grand Prix de Malaisie, Mark Webber était entré dans les stands, avait vu ses 4 roues changé et avait quitté les stands en l’espace de 20 secondes à peine. Cette année, le meilleur temps revient à Fernando Alonso, en un peu plus de 24 secondes. Soit 4 secondes de plus.
Tout cela est dû à l’arsenal sécuritaire déployé par la FIA suite à la perte d’une roue dans les stands l’an dernier, au GP d’Allemagne, survenue sur la Red Bull de Mark Webber. La grande partie du temps perdu par les F1 cette année est la conséquence du passage d’une vitesse de 100 à 80 km/h dans la voie des stands.
Mais les arrêts aux stands prennent aussi un peu plus de temps, une demi-seconde environ. Les roues sont en effet dotées d’un système de double verrouillage de l’écrou et les mécaniciens doivent bien faire attention qu’il fonctionne.
"Il vaut mieux jouer la sécurité et avoir des arrêts aux stands plus lents d’une seconde," reconnait Ron Meadows, le team manager de Mercedes.
D’autant plus qu’un cafouillage coûte cher maintenant : un stop and go et une pénalité de 10 places sur la grille de départ du prochain Grand Prix. Daniel Ricciardo est la première victime de ce durcissement des règles même si Helmut Marko trouve "injuste de pénaliser un pilote deux fois."
La FIA lui a répondu. "Ces règles ont été introduites à la demande des équipes" et ce pour stopper la course insensée à l’arrêt le plus rapide et donc, potentiellement, dangereux.