Les dépassements en quelques chiffres

Quelques statistiques intéressantes

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19 juillet 2011 - 15:54
Les dépassements en quelques chiffres

L’un des principaux reproches faits à la Formule Un ces dernières années était son manque global de dépassement et l’incapacité des monoplaces, même nettement plus rapides, à doubler.

Les acteurs du sport ont tâché d’y répondre, cette année, en introduisant le DRS ainsi que des pneumatiques à la durée de vie plus courte et à la chute de performance plus marquée.

Les premières courses 2011 n’ont pas manqué d’action, mais à quel point les nouveautés de cette saison ont-elles changé la donne ?

Quelques statistiques sur les neuf premières courses de la saison, compilées par Mercedes, permettent de se faire une idée.

Au total, 623 dépassements ont été comptabilisés – incluant les dépassements entre équipiers et ceux effectués par des voitures plus rapides sur les voitures des trois dernières équipes. Ne sont en revanche pas comptabilisés les dépassements effectués dans le premier tour ou aidés par des dégâts mécaniques.

Une analyse plus détaillée montre que 175 sont le fait d’une manœuvre effectuée par l’une des voitures les plus rapides sur l’une des voitures des trois dernières équipes, 43 concernent deux monoplaces d’une même équipe, 180 ont été facilités par le DRS et 225 ont été menés à bien sans l’aide du DRS.

L’influence du DRS

Ce système, conçu justement pour faciliter les dépassements, a contribué pour 29% des dépassements effectués en 2011.

Les manœuvres aidées par le DRS ont supplanté les dépassements normaux à Shanghai (33% des dépassements), Istanbul (41%), Barcelone (35%) et Valence. Elles ont été les plus nombreuses à Istanbul (50), Shanghai (31) et Barcelone (29). A l’inverse, le DRS a très peu compté à Monaco (2 dépassements), Melbourne (5) et Silverstone (6).

Le rapport entre dépassements avec DRS et sans DRS a été le plus déséquilibré à Valence – 50% de dépassements avec DRS contre 11% normaux – et à Monaco – 64% de normaux contre 9% aidés par le DRS. Autre extrême, Silverstone avec 55% de dépassements normaux contre 21% avec DRS.

L’influence des pneus

55% des dépassements normaux ont concerné des monoplaces dont les pneumatiques avaient une différence d’âge de moins de 5 tours. 45% ont concerné des voitures chaussées de pneus dont la différence d’âge était supérieure à 5 tours.

Des 180 dépassements aidés par le DRS, 52% impliquaient des pneumatiques ayant une différence d’âge de moins de 5 tours. Les 48% restants concernaient des pneus avec une différence d’âge de plus de 5 tours.

La course où l’usure des pneus a eu le plus d’impact sur les dépassements est Barcelone, avec un score de 69%. De l’autre côté de l’échelle on retrouve Montréal et Silverstone, deux courses marquées par la pluie.

Autres statistiques diverses

La palme de la course ayant comptabilisé le plus de dépassements revient au Grand Prix du Canada, avec un total de 136. Suivent Istanbul (123) et Shanghai (97).

A l’inverse, le nombre le plus faible de dépassements a été comptabilisé à Monaco (22) devant Silverstone (29) et Melbourne (30).

Mercedes a également recensé les arrêts aux stands et en a compté pas moins de 560, pénalités incluses – 11 drive through et 4 stop and go.

Le plus grand nombre d’arrêts a été totalisé à Istanbul avec 82, devant Barcelone (77) et Montréal (76).

Les courses ayant vu le moins d’arrêts aux stands sont Monaco avec 43, Melbourne avec 46 et Silverstone avec 54.

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