Les changements décidés par le Groupe Stratégie pas encore applicables
Ecclestone explique pourquoi
Les décisions prises lors de la réunion du Groupe Stratégie, qui s´est tenue jeudi dernier à Genève, en ont étonné plus d´un.
En effet, certaines règles introduites récemment n´ont pas été maintenues, comme la restriction des messages à la radio, donnant lieu à une simplification générale du règlement.
Bernie Ecclestone qui représentait la Formula One Management lors de ces échanges, explique pourquoi il a été décidé de faire un pas en arrière.
« Nous essayons de nouvelles approches pour voir par la suite où elles nous mènent. Charlie (Whiting) est d´avis que nous devrions continuer à suivre les règles concernant les limites de la piste. »
Le Grand Argentier de la F1 plaide pour une simplification qui serait favorable pour les spectateurs.
« Lors de cette réunion du Groupe Stratégie, il a été évoqué que les fans ne comprennent pas les changements incessants. Il serait plus sage de s´en tenir aux règles de base jusqu´à ce que les discussions sur tous les changements à opérer soient vraiment terminées. »
Cependant, l´homme d´affaire anglais rappelle que le chapitre n´en n´est pas pour autant clos.
« Nous n’avons même pas réellement voté pour toutes ces modifications ! Nous avons seulement échangé sur le sujet. Maintenant, il faut faire les choses minutieusement : il faut formuler ces adaptations du règlement dans le calme et ensuite procéder à un vote. »
Les acteurs du paddock aussi bien que les fans ont souvent l´impression qu´un fossé s´est creusé entre la FIA, les écuries et la FOM. Ecclestone n´est pas de cet avis.
« Ce n´est pas vrai. C´est juste qu´il est un peu frustrant que le règlement soit interprété et appliqué par les commissaires de course. C´est à eux qu´il revient de sanctionner si, par exemple, un pilote a tiré un avantage d´un non-respect des limites du circuit. Par contre, si un pilote déborde de la piste parce qu´il ne pouvait pas faire autrement ou qu´il a voulu éviter une collision, je ne vois dans ces cas-là aucune raison d´intervenir. »