Les 3 choix de gommes ’bien accueillis’ par la F1 selon Hembery

Depuis le début de la saison, les écuries de Formule 1 doivent choisir à l’avance leur quota de pneumatiques pour chaque Grand Prix parmi une sélection de trois composés proposée par Pirelli, ce qui a permis de plus grandes variations dans les stratégies en course.

« Ce sont les équipes qui nous ont soumis cette requête, explique Paul Hembery, le directeur de Pirelli en F1, après nos discussions avec la FIA pour essayer de trouver une solution pratique et réalisable. Je crois que globalement, ce changement a été bien accueilli par les écuries mais aussi les fans. »

Mais le Britannique n’envisage pas forcément de proposer encore plus de choix à l’avenir malgré le succès des nouvelles règles, qui avaient semblé confuses au premier abord.

« Je ne sais pas, ça pourrait compliquer un peu trop les choses. Il faut que la Formule 1 soit une affaire de voitures et de pilotes. L’aspect pneumatiques est suffisamment présent, il n’y a pas vraiment besoin de l’accentuer encore. »

« Je pense que quand on se penche sur la moindre règle en Formule 1, on a la même impression de complexité. Mais en pratique, c’est un peu différent dans le sens où, quand on a commencé à utiliser les différents pneus, le public s’intéresse simplement aux trois couleurs sur les flancs et ne s’inquiète pas trop du quota alloué à chacun. Dans le paddock c’est important, mais un téléspectateur s’arrêtera peut-être à ‘ce pneu est le plus rapide, celui-là est le plus lent’. »

« Nous proposons 5 types de gommes et je crois que chaque équipe connaît au moins deux des composés que nous emmenons sur chaque circuit, alors ce n’est pas très compliqué de décider quels pneus proposer. À Bakou en revanche, c’était un nouveau circuit alors nous nous sommes posé des questions. Mais la plupart des nouveaux tracés ont une surface très lisse et c’est bien ce qu’il s’est produit, avec de très faibles niveaux d’usure. »