Leclerc ne prête pas attention aux comparaisons à son égard
Il est flatté mais veut rester concentré
Arrivé en Formule 1 en début de saison, Charles Leclerc affiche une courbe de progression impressionnante. En légère difficulté lors des deux premières manches, le Monégasque a décidé de se fier à son équipe et notamment à Ruth Buscombe, stratège de l’équipe, grâce à qui il a marqué les points de la sixième place à Bakou.
Depuis, il affiche un niveau de performance nettement supérieur à celui de son équipier et est comparé à de grands noms de la discipline que sont Michael Schumacher ou Ayrton Senna, alors qu’il arrive chez lui, à Monaco, pour le Grand Prix en principauté.
"Bien sûr, c’est un grand honneur d’être déjà associé à de tels noms" déclare le pilote Sauber, qui a également été encensé par Alain Prost. "Mais j’essaie d’ignorer ce genre de choses car j’ai beaucoup à apprendre en Formule 1. Cela me donne aussi de la confiance. Nous nous connaissons depuis longtemps car il a une maison dans le sud de la France."
Leclerc s’est montré ravi d’avoir lutté contre Fernando Alonso à Barcelone, et revient sur cette bataille : "Quand on se bat contre un pilote aussi agressif qui est aussi un double champion du monde, on apprend deux fois plus vite. Et Fernando a commencé en fond de peloton aussi, avec Minardi."
Il explique enfin les raisons de ses progrès depuis le début de saison, avec notamment une baisse drastique du nombre de petites erreurs en piste. Comme il l’a déjà dit, il a dû revoir son approche du pilotage et des réglages pour se détacher de son expérience en Formule 2.
"Le plus d’informations on a au sujet de la voiture, le plus de confiance on affiche. Peut-être que c’est ce qui me manquait lors des deux premières courses. On fait des erreurs. De plus, le saut depuis la Formule 2 vers la F1 est bien plus important que l’on peut l’imaginer. La gestion des pneus est une science en soi."