Leclerc est conscient des défis qu’il va devoir relever
Son amour de la course le motive
Charles Leclerc s’apprête à faire le grand saut entre la Formule 2, dont il a décroché le titre en 2017 et la catégorie reine, où il va rouler sous les couleurs de Sauber pour la saison 2018.
Malgré les défis qu’une telle transition représentent, le jeune pilote aborde cela avec une grande passion des sports mécaniques et de la compétition, qui lui permet d’évacuer un peu la pression.
"C’est tout simplement quelque chose qui m’amuse," déclare-t-il à Motorsport Magazin.
"Selon moi, ce que tu peux faire de mieux de ton temps libre c’est disputer des courses !"
"Je suis si heureux d’avoir le droit de faire cela professionnellement. Je le vis comme un plaisir plus qu’un travail. Car sinon, il te faudrait tout prendre trop au sérieux et travailler beaucoup dès que tu te retrouves sur le circuit. C’était aussi le cas en Formule 2. En Formule 1, tous les pilotes sont talentueux. Je veux dire que le talent est une chose sur laquelle tu dois vraiment travailler si tu veux être dans le top 5."
"Mais j’adore la compétition, j’adore rouler et faire ce que je fais, cela m’apporte beaucoup."
Leclerc révèle qu’il est important pour lui d’étudier chaque détail technique pour progresser.
"J’aime beaucoup ça ! Je veux tout savoir sur tout, tout comprendre. Bien sûr c’est très complexe et cela le sera davantage en Formule 1 qu’en Formule 2. La différence devient toujours plus grande, en Formule 1 c’est tout simplement beaucoup plus de technologie. C’est presque un tout autre monde."
"Ce fut très difficile pour moi de tout comprendre sur la Sauber, lorsque j’ai disputé mes premiers essais – et ça l’est encore. J’essaie de me familiariser aux choses peu à peu. Mais cela demande un peu de temps. Mais je suis habitué à procéder ainsi. En Formule 2, j’ai toujours demandé à connaitre toutes les informations de ma voiture."