Leclerc avait un bon rythme jusqu’à sa collision
Il n’a rien pu faire pour l’éviter
Charles Leclerc espérait rentrer dans les points devant son public et ses voisins, à Monaco. Le pilote Sauber était aux portes du top 10 (avec la pénalité de Brendon Hartley), mais un problème de freins a ruiné ses espoirs. Devenu passager de son véhicule, le rookie n’a pu éviter la collision avec Brendon Hartley.
« C’est dommage. Parce qu’à la maison j’aurais bien voulu faire un beau résultat. Le premier relais était très positif. Mais valeureusement Brendon Hartley nous a passés lors du premier pit-stop, en franchissant la limitation de vitesse. Il nous a ensuite vraiment bloqués et Pierre est ressorti devant tout le groupe. C’était très bien fait de sa part, mais pour nous ce n’était pas l’idéal. »
« L’équipe n’avait pu voir dans les données qu’il y aurait un potentiel problème de freins. Mais malheureusement quatre tours avant le crash, j’ai dit à la radio que la pédale de freins commençait à être déjà vraiment longue. C’était très difficile à gérer. Je n’avais plus du tout de freins quand j’ai tapé Brendon. C’est dommage mais j’ai un peu l’habitude ici, l’an dernier en F2, on devait faire un bon résultat mais ça s’était mal passé. J’espère signer un meilleur résultat au Canada. »
Charles Leclerc n’a logiquement pas été pénalisé par les commissaires après cet incident.
De son côté, Marcus Ericsson est longtemps resté dans les roues de son coéquipier. Il finit à la porte des points un Grand Prix discret.
« Nous avons commencé en ultratendres et après 17 tours nous sommes passés aux supertendres. Comme attendu, c’était une course délicate. Elle fut bonne cependant et je suis heureux du résultat. Il fallait se concentrer sur la gestion des pneus. C’était un défi que de les faire fonctionner dans leur bonne fenêtre, pour s’assurer de ne pas les user trop rapidement. C’était difficile d’avancer, puisque nous étions tous les deux coincés derrière Brendon Hartley durant la majeure partie de la course ; nous avons du coup perdu beaucoup de temps. C’était un bel effort de l’équipe dans l’ensemble, il y a beaucoup de points positifs. La prochaine course est à Montréal, sur une piste qui nous convient bien mieux. »
Frédéric Vasseur se satisfait lui aussi du « rythme de course solide » des deux Sauber aujourd’hui. Le directeur de l’écurie confirme qu’une « rupture des disques de freins » a causé le malheureux abandon de Charles Leclerc.
« Dans l’ensemble, nos pilotes ont fait du bon travail, et nous allons nous assurer de continuer à nous battre dans le milieu de grille à Montréal. »