Leclerc : Jules méritait plus que moi de piloter pour Ferrari
Il voudra finir chez Ferrari ce que Jules avait commencé
Plus que jamais, Charles Leclerc semble en pole position pour prendre le baquet de Kimi Räikkönen chez Ferrari l’an prochain. Le pilote Sauber reste encore prudent, mais il ne tergiversera pas : si Ferrari lui fait une offre ferme, il n’est pas question d’hésiter.
« Jusqu’à présent ils ne m’ont rien dit. Mais depuis que je suis gamin, mon rêve a toujours été de piloter pour Ferrari. Si une opportunité se présente, je ne dirai jamais non. »
« Aujourd’hui, je n’ai pas reçu le moindre petit indice me disant que ça arrivera. »
Chez Ferrari, Charles Leclerc devra affronter non Marcus Ericsson, mais un quadruple champion du monde, Sebastian Vettel… Se sent-il prêt ?
« Ce serait un défi formidable. Dans le même temps, pouvez-vous imaginer tout ce que je peux apprendre à ses côtés ? »
Ne craint-il pas aussi d’être le pilote numéro 2 officiel de la Scuderia ?
« Je n’ai jamais piloté pour Ferrari donc je ne sais si c’est vraiment comme ça dans cette équipe. »
« Je ne suis pas complètement d’accord avec cette philosophie, mais c’est une perspective encore lointaine pour moi. Comme je l’ai dit, ce que je dois faire aujourd’hui, c’est me concentrer sur mon travail sur Sauber. »
En signant chez Ferrari, Charles Leclerc pourrait terminer ce que son « mentor » Jules Bianchi avait commencé. Piloter pour la Scuderia signifierait donc énormément de choses pour le Monégasque – comme un hommage à Jules.
« Il était très important pour moi. Mon père et son père étaient les meilleurs amis et nos familles sont extrêmement proches. Il était plus vieux que moi, donc vous vouliez toujours pousser pour le battre. Il était plus qu’un mentor. C’était aussi un très proche ami. Un peu comme s’il était de ma famille. »
« Oui, définitivement, ce serait un bon moyen de rendre hommage à Jules. Il méritait probablement plus ce baquet que moi. Si un jour j’ai la chance d’être chez Ferrari, je ferai tout mon possible pour gagner les titres que Jules méritait de gagner. »