Le tribunal croit en la bonne foi de Mercedes
La FIA n’a pas été assez explicite
Le Tribunal de la FIA a rendu son verdict, expliquant que Mercedes « n’avait aucune raison de croire que l’accord n’avait pas été donné » par la FIA pour leur essai de trois jours. Le tribunal a effectué l’audition de 25 personnes avant de rendre son jugement, dont des représentants et les avocats de la FIA, Mercedes, Pirelli, Ferrari, McLaren, Red Bull et Williams.
Le jugement établit que : « Les essais sujets de cette audience n’ont pas été organisés par Mercedes et / ou Pirelli dans le but de procurer un avantage déloyal à Mercedes. Ni Pirelli ni Mercedes n’ont agi en mauvaise foi » et ont « au moins dévoilé à la FIA ce qu’ils voulaient faire durant ces essais et ont tenté d’avoir la permission de le faire ».
Le Tribunal s’est rangé du côté de Mercedes concernant le fait que l’écurie « n’avait aucune raison de croire que l’accord n’avait pas été donné » suite à leur consultation de la FIA à travers la voix de Charlie Whiting. « Les actions faites au nom de la FIA par Charlie Whiting ont été faites en toute bonne foi et avec l’intention d’aider les deux parties en conservant l’idée d’équité sportive ».
Le Tribunal a toutefois confirmé que ces essais violaient le Règlement Sportif de la FIA et que Mercedes en avait forcément profité : « Mercedes a obtenu des données avantageuses (même si elles ne faisaient que confirmer ce qui n’allait pas) grâce à ces essais qui ont potentiellement pu lui donner un avantage injuste, grâce à Pirelli qui en avait connaissance ».
« A la lumière des données que Pirelli a transmis à Mercedes dans un e-mail confidentiel, il est clair que Pirelli souhaitait transmettre confidentiellement des données à Mercedes, que Pirelli considérait comme données de haute importance, même si nous accordons que c’était assez limité compte tenu que Mercedes ne savait pas quels pneus étaient concernés par ces données ».
Concernant les essais de Ferrari en 2012 et 2013, le Tribunal s’est déclaré « incapable de donner son avis à savoir si les tests effectués par Ferrari en 2012 et 2013 étaient autorisés. Mais il apparait également que le consentement a également été donné par Charlie Whiting, et le Tribunal n’a aucune preuve qui indique que son opinion concernant cette affaire l’ait mis en tort ».