Formule 1
Le timing pour les Accords Concorde devient très serré pour les écuries
Otmar Szafnauer espère un beau cadeau de Noël : être enfin fixé
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Les Accords Concorde, qui détermineront le visage de la F1 pour l’après-2020, ne sont toujours pas signés ni même connus précisément des écuries. Or, le temps commence à presser. Si le changement réglementaire est d’importance (plus pour le châssis que pour le moteur selon les dernières évolutions des négociations), les ingénieurs devront avoir le temps nécessaire pour s’y adapter.
Maurizio Arrivabene, le directeur de la Scuderia Ferrari, reconnaît que le « timing est assez serré » pour mener l’ensemble des négociations – sur les plans technique, commercial, sportif, budgétaire…
« Mais dans le même temps il faut éviter toute décision qui ferait du mal à Ferrari. Je parle de Ferrari mais mes collègues parlent pour leurs propres entreprises. Donc le timing est assez serré. Mais nous n’avons pas à nous dépêcher, ce qui créerait peut-être du désordre. Il faut parler de ce que l’on connaît aujourd’hui. Nous avons le règlement de l’an prochain. Il était supposé favoriser les dépassements, mais pour le moment selon le premier retour de nos pilotes, l’objectif ne sera probablement pas atteint. Le résultat, c’est que nous aurons dépensé beaucoup plus d’argent pour l’an prochain pour changer notre voiture. »
« Il faudra voir ensuite quelle pourrait être la situation pour 2021. Nous ne parlons que de budgets plafonnés pour le moment. Et aujourd’hui, je regarde les coûts : ils augmentent au lieu de baisser. Donc nous devons faire une pause. Et au lieu de nous précipiter, il faut penser à ce que nous faisons aujourd’hui, parce que ce que nous faisons aujourd’hui, pourrait potentiellement influencer des décisions futures. »
Toto Wolff rejoint l’avis de Maurizio Arrivabene sur le timing « serré » du calendrier. Telle est aussi l’opinion de Cyril Abiteboul.
« C’est pourquoi il est important de rester constant et de soutenir ce que le nouveau management de la FOM essaie de mettre en place, parce que nous avons besoin de visibilité » demande le directeur de Renault. « Les sponsors – ceux qui ne sont pas en F1 aujourd’hui – veulent avoir de la visibilité, au moins sur trois ans. Et nous ne pouvons pas en offrir plus. Donc nous poussons pour que les actionnaires nous présentent un plan clair sur tous les aspects importants – mais nous les aidons aussi en cela. »
Otmar Szafnauer est lui dirigeant d’une écurie privée, Racing Point Force India, qui, même si elle ne risque plus la liquidation judiciaire imminente comme lors de l’été dernier, espère beaucoup des budgets plafonnés.
« Il ne nous reste plus beaucoup de temps et plus tôt ce sera décidé, mieux ce sera » s’impatiente-t-il. « Plus nous prendrons cette décision tardivement, plus le coût sera élevé pour réagir aux changements ou différences qui seront mis en place. J’espère que d’ici la fin de l’année, nous aurons de la clarté sur le règlement, la gouvernance et la distribution des revenus. »
Selon Otmar Szafnauer, idéalement, il ne resterait donc plus qu’un mois à la FIA et la FOM pour mettre toutes les parties d’accord !
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