Le temps en karting est le plus important selon Hülkenberg

Et le passage du kart aux formules de promotion est le plus dur

Par Camille Komaël

16 août 2013 - 09:02
Le temps en karting est le plus (…)

En 2002, à 14 ans, pendant que Michael Schumacher remportait son cinquième titre mondial, son jeune compatriote Nico Hülkenberg devenait champion junior d’Allemagne, en karting. le pilote Sauber admet que c’est l’époque en karting qui a été décisive pour la suite de sa carrière, car c’est là qu’il a le plus appris.

"Pour moi, c’était surtout la longue époque en karting qui était importante. J’ai piloté au niveau international en Formule A. On apprend ce qu’est la course automobile, mais surtout comment régler un kart. C’est aussi un avantage pour la carrière en formules de promotion."

En 2005, Hülkenberg débute en Formule BMW... et domine le championnat, remportant facilement le titre. Pourtant, l’Allemand estime qu’il y a un temps d’adaptation plus long dans les formules de promotion qu’en karting.

"Dans les formules de promotion, il faut toujours un petit moment avant d’avoir le bon feeling avec la voiture. C’est autre chose qu’en karting. Mais au bout d’un moment y a le déclic. L’expérience joue aussi un rôle, si on veut arriver en F1. Plus on a d’expérience, mieux c’est. On doit aussi avoir un bon coéquipier, et se pousser pour arriver au sommet."

Et qu’est-ce qu’Hülkenberg a trouvé le plus difficile ? Passer du kart aux formules de promotion, ou bien passer du GP2 à la F1 ? Il explique que cela n’a rien à voir.

"C’est difficile à comparer. Quand on arrive en GP2, on a déjà beaucoup d’expérience des formules de promotion, on est déjà habitué à ce type de pilotage. Bien sûr il y a plus de vitesse, et d’autres impressions. Les influences, et la technologie. A mon avis, l’écart entre le kart et les formules de promotion est le plus grand."

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