Le rachat de Lotus pas certain avant décembre selon Gastaldi

Même si Renault a signé une lettre d’intention de rachat de Lotus, le directeur adjoint de l’écurie d’Enstone Federico Gastaldi admet que l’accord ne sera probablement pas conclu avant décembre. Mais au milieu de toutes les discussions, Eddie Jordan vient jouer les oiseaux de mauvais augure…

« Je suis toujours mal à l’aise avec les lettres d’intention en Formule 1, explique l’ancien directeur de l’écurie Jordan, parce qu’elles ne valent absolument rien, pas même le papier sur lequel elles sont écrites. »

Sous cet angle, on comprend un peu mieux les craintes de Romain Grosjean qui rejoindra Haas l’an prochain. Et même Jolyon Palmer, l’un des favoris pour le remplacement du Français et actuellement pilote de réserve Lotus, se dit incertain.

« J’adorerais affirmer que j’ai le volant, mais je ne peux pas. Ce n’est pas un secret que je cours derrière. Si le rachat par Renault ne se fait pas, peut-être que les propriétaires actuels pourront trouver quelque chose d’autre pour l’an prochain. »

Et si les pilotes se bousculent au portillon pour le baquet Lotus ou Renault, la situation se complique pour l’écurie : « ce n’est plus une décision que nous pouvons prendre seuls, déclare Gastaldi. L’acquisition est un long processus qui se terminera probablement en décembre. Je ne crois pas qu’une quelconque décision soit prise avant, à moins que la direction de Renault ne statue autrement. »

« Nous avons été stupéfaits que Romain décide de nous quitter, car il était l’homme de la situation : il a de l’expérience, est là depuis longtemps, il est français. Nous avons donc été surpris quand il a décidé de rejoindre Haas. Nous n’étions pas préparés à chercher un nouveau pilote, et je peux vous dire en toute franchise que nous n’avons même pas une liste de noms potentiels. »

Le Français Jean-Éric Verge peut-être ? Pas sûr, puisque Gastaldi reprend : « selon moi, la nationalité ne jouera pas un rôle. Mais c’est quelque chose que les nouveaux propriétaires devront évaluer. »

Et pendant ce temps, Cyril Abiteboul, le responsable de Renault en F1, commente : « en ce moment, nous tâchons de mettre en place un accord avec Lotus. »