Le promoteur de New York sceptique à propos d’Austin ?
Il dit que non mais d’autres disent que oui...
On le sait depuis deux jours maintenant, en 2013, les États-Unis accueilleront deux Grand Prix de Formule 1. Le premier, baptisé Grand Prix des États-Unis et qui connaîtra sa première édition en novembre 2012, se déroulera sur un tout nouveau circuit, à Austin, dans l’État du Texas. Quant au deuxième, le Grand Prix d’Amérique, il aura pour cadre New York à travers un circuit urbain tracé sur des routes déjà existantes de l’autre côté de Manhattan, le long du fleuve Hudson.
Mais un détail très important distingue les deux événements. Austin est financé en très grande partie par des subventions publiques tandis que New York sera financé par le privé. Et depuis quelques mois déjà, les spéculations vont bon train concernant un retard dans les travaux et des risques au niveau des rentrées d’argent du côté du Texas.
« Il n’y aura pas un mètre cube de terre déplacé », a déclaré Leo Hindery, le promoteur du GP d’Amérique, au blog du New York Times. « Nous sommes des pennies par rapport à un dollar si on nous compare à Austin ». Hindery aurait même rajouté : « Je ne parierais pas trop sur ce qu’Austin est en train de faire... »
Sommé de s’expliquer, le promoteur a bien sûr nié cette dernière petite phrase. « Je n’ai aucun scepticisme quant à Austin », a ainsi précisé Leo Hindery au journal Austin American Statesman. Mais de son côté, Jonathan Schultz, le journaliste du New York Times, a insisté sur le fait qu’il avait cité Hindery avec une grande précision.