Le poisson d’avril du Lotus F1 Team
Le lancement du championnat du monde de simulateur de GP
Le 1er avril, Lotus a lancé un poisson d’avril sur son site Internet, le lancement du championnat du monde de simulateur de GP. Une blague bien pensée... une idée pas si mauvaise ? Un nouveau concept sportif, le WSC, où des équipes vont s’affronter dans un championnat du monde virtuel afin d’aider le développement de ses véritables voitures et des stratégies de course. Le pilote vainqueur se verra offrir un volant en 2014 !
L’idée...
Lotus F1 Team est fière de lancer un développement qui fera date dans l’histoire de la Formule 1 avec l’inauguration du championnat du monde de simulateur de Grand Prix.
Prévu pour prendre place le samedi matin de chaque week-end de Grand Prix, à partir de l’Espagne, il verra les teams s’affronter dans des courses virtuelles.
Les pilotes seront installés dans les simulateurs de chaque équipe, reliés par un réseau sécurisé, avec des courses diffusées en direct depuis les sites web des équipes. Ces épreuves virtuelles permettront aux teams de mieux cerner les possibilités de leurs simulateurs et de développer des stratégies pour la vraie course du week-end. Le champion du WSC se verra offrir une opportunité de piloter en course en 2014.
Les réseaux sociaux joueront un rôle actif dans le concept puisque le team récoltant le plus grand nombre de likes sur Facebook marquera 5 points de plus.
Tout comme la diffusion en streaming mondial pour les spectateurs, des datas en différé seront disponibles pour tous les utilisateurs de Xbox dans le monde pour leur permettre de courir contre les pilotes de simulateurs avec les mêmes paramètres.
Eric Boullier, Team Principal : "Nous travaillons sur ce projet terriblement excitant depuis un an et nous avons entrainé les autres teams de F1 dès que nous avons réalisé que le concept était viable. Pour l’instant, 6 d’entre eux ont confirmé leur participation, ce qui est déjà un grand succès. Au niveau de l’équipe, nous pouvons tester des stratégies de course, développer de nouvelles pièces et essayer de nouveaux pilotes. Sur le plan du sport, pouvoir faire ces courses en ligne est une étape inédite qui nous amène sur des territoires nouveaux et ajoute au plaisir de fans avec une seconde course pendant le week-end. Le niveau de précision des dessins en ligne est maintenant tel qu’il sera pratiquement impossible de différencier les images du réel. Les courses virtuelles seront aussi – si ce n’est plus – passionnantes à suivre que les réelles. Un jour, peut-être que cela se passera définitivement ainsi."
Interview : Justin Thyme, chef de l’Ultra-simulation
A la suite de notre annonce à propos du championnat du monde de simulateur de Grand Prix 2013, nous avons rencontré notre chef de l’Ultra-simulation pour obtenir toutes les informations sur ce passionnant nouveau sujet
Pourquoi des Grands Prix en simulateur ?
Les teams se servent de simulateurs depuis des années mais de manière isolée. En vertu de l’accord sur la réduction des coûts, nous avons étudié comment cerner et utiliser au mieux toutes les ressources à notre disposition. La simulation en solitaire a ses bienfaits, mais il y a bien plus à tirer d’une simulation mutuelle et c’est un plaisir de plus pour les fans. Relier ces outils ultra sophistiqués de recherche et de développement permet une validation bien meilleure des nouveautés et des réglages et l’aspect compétition fournit une réelle motivation aux pilotes de simulateur.
Que peut-on faire dans un simulateur qui ne soit pas réalisable dans le monde réel ?
Nous pouvons tenter des stratégies plus risquées avec des pièces, avec les stratégies de course et avec le choix des pilotes sans encourir le risque normal en essayant ces éléments en réel. Cela nous permet de repousser les limites et de faire de plus grandes progressions. Les pièces peuvent être changées sur la voiture en milieu de course. Par exemple, un nouveau concept d’aileron arrière peut être changé en appuyant sur un simple bouton et le résultat de cette opération sera apparent immédiatement..
Sans les contraintes de la réalité, tout serait possible ?
En effet. Vous pouvez introduire des scénarios improbables comme du beau temps en Belgique, Sebastian Vettel obéissant aux consignes d’équipe ou Kimi détruisant sa radio de bord à force de l’utiliser.
Quelle pourrait être la participation des fans dans l’avenir ?
Dans un premier temps, les possesseurs de Xbox pourront s’associer pour participer aux courses en différé en se servant des datas procurées par chaque simulateur de Grand Prix. Par ce biais, certains pourraient se révéler d’excellents pilotes de simulateur et même prouver leur potentiel de pilote de course. Nous allons aussi réaliser des maquettes en 3D de notre voiture pour que des designers potentiels puissent appliquer leurs propres développements pour notre voiture. Ce qui motiverait et encouragerait la nouvelle génération de designers.
C’est un poisson d’avril ?
Évidemment.
Source : www.lotusf1team.com