Le mystère Alonso plane toujours sur le paddock
Chacun a sa petite hypothèse...
Fernando Alonso est en parfaite condition physique deux semaines après son accident en essais privés à Barcelone, mais il ne participera pas au premier Grand Prix de la saison dans moins de deux semaines en Australie.
La communication de l’écurie McLaren est bien sûr totalement incompréhensible pour le commun des mortels, ce qui incite certains à échafauder un tas d’hypothèses.
“Les recommandations des médecins de Fernando Alonso ne me surprennent pas,” déclare l’ancien pilote de F1 René Arnoux. “Je suis en effet convaincu qu’il a eu des problèmes physiques avant l’accident. J’ai piloté en F1 et je sais de quoi je parle. L’impact a été latéral, mais rien n’explique les conséquences de celui-ci sur Alonso. Je suis persuadé qu’il s’est senti mal au volant de sa voiture et le fait de dire qu’il y avait du vent à ce moment-là n’est qu’une excuse.”
McLaren a précisé hier que Fernando Alonso n’allait pas participer au Grand Prix d’Australie pour ne pas lui faire courir le risque d’être victime du “syndrome du second impact”. Deux commotions consécutives peuvent en effet entraîner tout simplement le décès de la victime…
“Prévenir le syndrome du second impact n’est pas logique lorsqu’il n’y a aucun symptôme d’une première commotion,” explique le neurochirurgien Roberto Belvis qui exerce dans un hôpital de Barcelone. “Lorsque le patient revient à lui et qu’il n’a pas de maux de tête, qu’il parle correctement et qu’il ne souffre d’aucun trouble de la concentration, il n’y a aucun risque de second impact.”
N’est-ce pas le fait que Fernando Alonso ait perdu conscience pendant un bref moment qui est inquiétant ? “S’il y a une perte de conscience inexpliquée, il est en effet plus prudent pour Alonso de ne pas rouler pendant deux ou trois semaines et de continuer à passer des tests. Mais cela n’a aucun sens de dire aux médias qu’il est en parfaire condition physique et ensuite de préciser qu’il ne roulera pas en Australie à cause du risque du second impact,” ajoute Roberto Belvis.