Le halo a-t-il sauvé Leclerc ? LA FIA ne s’avance pas encore
En F2, le halo a aussi été fort utile
Le halo a-t-il évité le pire à Charles Leclerc, lors de l’accident du premier tour à Spa hier ?
La monoplace de Fernando Alonso, percutée par Nico Hulkenberg, est grimpée sur celle du pilote Sauber. La roue de l’Espagnol aurait pu finir sur la tête de Charles Leclerc, mais le halo a semble-t-il absorbé le choc – comme le témoignent les fortes marques de pneu sur le halo du Monégasque.
Questionné au sujet du rôle du halo lors de cet accident, Charlie Whiting n’a voulu tirer aucun enseignement définitif.
« C’est un peu tôt pour le dire. Le ralenti ne nous dira pas beaucoup de choses, la caméra embarquée n’est pas particulièrement explicite. »
« Ce qui est clair, c’est qu’on voit une marque significative de deux pneus sur le halo. Nous avons pris beaucoup de photos et nos ingénieurs vont contacter ce lundi matin Sauber, pour s’assurer que quand ils enlèveront le halo, les boulons et les attaches du halo soient en bon état. Et plus important, pour voir si le halo a été tordu sous l’effet de l’impact. Aujourd’hui le halo est fixé par plusieurs boulons, mais nous verrons si leur forme a été modifiée sous le poids du choc. »
« Espérons que nous apprendrons tout ce que nous pourrons de cet incident. »
Sans le halo, Charles Leclerc aurait-il été sérieusement blessé ce dimanche ? Alonso l’a suggéré. Mais il faudra attendre une enquête de la FIA pour le savoir avec certitude.
« Ce serait un peu spéculatif de le dire aujourd’hui » poursuit Charlie Whiting « mais vous voyez qu’il ne faut pas être très imaginatif, pour voir la marque du pneu d’Alonso sur la tête de Leclerc. Il aurait fallu peut-être un miracle si le halo n’avait pas été là. Il y a énormément de marques pneumatiques sur le halo de Charles Leclerc. Donc il ne faut pas avoir beaucoup d’imagination pour imaginer que le pneu aurait tapé la tête de Charles. Mais c’est légèrement spéculatif. »
Dans la course sprint en F2 de ce dimanche à Spa, le halo aussi est supposé avoir joué un rôle décisif pour empêcher un pilote d’être touché à la tête. Mais comme le confirme le directeur de course de la FIA, il faut encore collecter plus de données avant d’être catégorique.
« Nous avons essayé de collecter autant d’informations que possible – et dès que possible. Nos ingénieurs et enquêteurs ont produit un rapport interne assez détaillé, mais nous essayons tous de collecter autant de renseignements que possible, ce qui nous aide, puisque nous continuons le développement de la prochaine version du halo. Donc plus on aura d’informations, mieux ce sera. »