Le duo de Mercedes est le meilleur selon Vettel
Aucune haine avec Webber
Cette question est souvent posée aux pilotes : et si eux étaient chefs d’équipe, qui choisiraient-ils comme pilotes pour conduire leurs voitures ? Le journal allemand Bild a posé cette fameuse question à Sebastian Vettel après le Grand Prix de Belgique, et il n’a pas hésité à répondre, ne s’incluant même pas dans l’équation : "Hamilton et Rosberg ! Je crois que le duo de pilotes de Mercedes est pour le moment un des plus forts. Les deux travaillent en harmonie et se poussent l’un l’autre."
Et si lui, Vettel, était associé à Fernando Alonso - comme certaines rumeurs ont pu le suggérer - le duo ne deviendrait-il pas le plus fort ? Le jeune allemand n’en est pas sûr et précise qu’il ne peut pas se prononcer car il ne connait pas assez le pilote espagnol. "Je ne connais pas Fernando personnellement. Je veux dire que je ne sais rien de plus sur lui que les autres personnes. Je ne peux pas dire comment il est dans une équipe."
De toute façon, Sebastian Vettel aura un nouveau coéquipier la saison prochaine, puisque Mark Webber quitte la Formule 1. Il affirme que ce nouveau défi ne lui fait pas peur. "Si la saison prochaine mon coéquipier me bat, ça ne me rendra que plus fort."
Pourtant, si Ricciardo devient son coéquipier et qu’il le bat, ça ne sera certainement pas plaisant pour lui, puisqu’il s’agira d’un jeune pilote. Vettel, lui, n’accorde que peu d’importance à ce terme de ’jeune pilote’, car ça ne signifie pas qu’il n’est pas rapide. "La question est : à quel moment est un pilote une fusée et à quel moment est-il un jeune pilote ? Un jeune pilote peut vite devenir une fusée s’il a la chance de le prouver."
Le triple champion du monde a toujours affirmé n’accorder aucune importance au nom de son futur coéquipier, mais il apporte un petit bémol, même si au final le nom ne change rien à son ambition : être le premier. "Peut-être qu’en tant que fan, ça m’intéresse. Mais de toute manière je veux toujours arriver devant l’autre. Peu importe s’il pilote une voiture rouge, noire, ou la même que moi."
On a souvent entendu des bruits, fait des liens entre des phrases, des piques, et la presse en a déduit que Vettel et Webber ne s’appréciaient pas mutuellement. Mais l’Allemand ne veut pas parler de haine entre coéquipiers. "Haine est un mot fort. La plupart ne se haïssent pas vraiment."
Il explique que si Webber et lui ne s’appréciaient réellement pas, l’équipe Red Bull ne pourrait pas fonctionner aussi bien qu’elle le fait. L’important est de réussir à travailler ensemble. "Quand on ne s’apprécie pas, alors ça peut devenir un problème si on ne pousse pas dans la même direction. Il a toujours été dit qu’on ne pouvait pas se voir. Mais les gens de l’extérieur ne peuvent pas juger. Notre relation est absolument professionnelle."