Le briefing des pilotes a évolué avec le temps
Il n’en a plus que le nom
La Formule 1 a toujours organisé le briefing des pilotes lors d’un week-end de Grand Prix, généralement le vendredi soir, après les essais libres.
Mais la réunion porte aujourd’hui mal son nom selon Charlie Whiting. Il s’agit davantage d’un échange avec la direction de course qu’il représente.
"De nos jours, on peut se poser la question de savoir s’il y a encore besoin d’un briefing formel des pilotes. J’envoie aux pilotes un document de trois ou quatre pages le jeudi, un document discuté avec les team managers. Il n’y a donc pas vraiment besoin de briefer les pilotes," explique Whiting.
"Nous l’organisons le vendredi simplement pour permettre aux pilotes d’avoir une première expérience en piste et de nous passer d’éventuels commentaires. Mais ces réunions, qui ne sont plus des briefings, permettent surtout de discuter de problèmes survenus lors de la course d’avant. Ensuite, nous examinons ce qu’ils peuvent dire sur le circuit après les deux premières séances d’essais libres. On passe en revue ce qui est différent par rapport à l’année d’avant, ce genre de choses."
Y a-t-il des pilotes qui s’expriment plus que d’autres lors de ces réunions ?
"Il y a toujours un petit groupe de pilotes qui dira quelque chose. Cela varie, bien entendu. Certains pilotes ne disent jamais rien. En revanche, vous savez que quand Kimi Raikkonen dit quelque chose, c’est important, parce qu’il ne parle jamais ! S’il a vraiment quelque chose à dire, il faut l’écouter parce qu’on sait qu’il ne parle pas pour rien. Certains pilotes diront des choses simplement parce qu’ils sentent qu’ils doivent le faire. J’adore Kimi, c’est une vraie star."