Le GP du Canada veut une prolongation de contrat
Dernier GP cette année
Le Grand Prix du Canada souhaite rapidement une prolongation de contrat avec la FOM. Le contrat, bloqué par les élections du nouveau premier ministre, expire après le Grand Prix qui aura lieu cette année.
"Maintenant que le peuple a élu un nouveau premier ministre, et qu’il y a un maire bien en place à Montréal, et qui pilote le dossier correctement, il est temps d’agir sans tarder. À 60 jours du Grand Prix du Canada, il y a urgence," déclare François Dumontier (en photo à côté de Bernie Ecclestone), le promoteur, à Radio Canada.
"Je dirige une entreprise qui a acheté les droits de la F1. Et, au lendemain du Grand Prix de cette année, ces droits n’existeront plus. Alors, je veux savoir un peu où on s’en va. Il faut surtout rassurer les fans, qui se posent des questions sur l’avenir de l’évènement, et nous voulons pouvoir aussi assurer une continuité avec nos fournisseurs."
Dumontier aimerait un accord rapidement et ne pas attendre le dernier moment, lors du Grand Prix, pour signer.
"J’aimerais me concentrer sur le Grand Prix 2014, en effet. Il reste un Grand Prix en Chine, avant le début de la saison européenne au mois de mai, et il restera un mois avant le Grand Prix du Canada. Ce sera un bon moment pour signer l’accord. Et nous sommes franchement en mesure de le faire."
Bernie Ecclestone était au courant des hésitations des politiques selon Dumontier.
"Personne ne veut être celui qui va laisser partir le Grand Prix du Canada, il faut juste réunir tout le monde dans une pièce, et ne pas les laisser sortir tant qu’ils n’auront pas signé. C’est tout ce qui reste à faire."
Le grand argentier exigeait lui de son côté des rénovations de nouvelles installations en échange d’un nouveau contrat.
"C’est quand même la Ville de Montréal qui va construire les infrastructures, les garages, on doit le finir pour 2016," précise Denis Coderre, le maire. "L’argent pour les infrastructures est là. Mais c’est normal que pour un événement qu’on signe pour 10 ans, ça demande un certain temps. Je ne veux pas être le maire qui va dire stop. Je veux qu’il y a ait un Grand Prix, mais il faut y aller de façon responsable. J’ai eu une collaboration extraordinaire d’Ottawa et de Québec. Je suis très confiant que d’ici quelques semaines, on va régler ça."