Le Castellet ne renonce pas
Un financement privé en vue ?
Sans grande surprise, l’Etat français a refusé toute subvention pour l’organisation d’un nouveau Grand Prix en France mais a aussi refusé de se porter garant, en cas de pertes financières. Les dossiers de Magny-Cours et du Castellet ont donc été renvoyés dans leur corde par la ministre des Sports, Valérie Fourneyron.
Le Castellet s’est exprimé sur cette décision. Son directeur, Stéphane Clair, a indiqué à l’AFP qu’il s’attendait à ce verdict et s’est dit "déçu, comme tout le monde du sport automobile, mais pas abattu, car on s’y attendait complètement, même si on aurait apprécié quelques mots de soutien, d’encouragement."
Clair souhaite poursuivre la bataille. Le GIP monté autour du circuit continue à soutenir le dossier. Reste à boucler un budget de 30 millions d’euros sans garantie financière de l’Etat ou de la FFSA.
Le journal Le Parisien rapporte qu’un promoteur privé étranger pourrait être la solution et venir "en soutien des collectivités territoriales pour l’organisation du futur Grand Prix de France." Des contacts sérieux seraient noués.
Reste à savoir quand le dossier pourra passer. Pour Le Castellet il s’agit toujours de monter un financement sur deux ans, donc une course en alternance avec une autre. Ce n’est plus possible avec Spa mais cela pourrait l’être avec Hockenheim par exemple.
Pour 2013 il semble déjà trop tard malheureusement même si la FIA peut revenir sur le calendrier (qui sera ratifié vendredi) jusqu’au 30 novembre. Les officiels du Castellet doivent rencontrer Ecclestone cette semaine.