Le Canada doit améliorer les infrastructures de son circuit
Mais hors de question de modifier le tracé
Le Grand Prix du Canada est désormais assuré d’être au calendrier de la F1 jusqu’en 2024.
Pourtant, le circuit Gilles Villeneuve craignait encore il y a peu de perdre cet événement majeur de son histoire.
"C’est différent cette année," déclare François Dumontier, le promoteur du Grand Prix. "Ce fut un long procédé mais nous avons finalement renouvelé le contrat. Au même moment l’année dernière, nous étions en train de finaliser les accords pour être sûr que nous trouverions un arrangement avant la course. Nous en avons maintenant un de dix ans. Nous pouvons maintenant regarder vers l’avant. Cela met moins de pression sur mes épaules."
La ville de Montréal doit maintenant dépenser 32 millions de dollars pour rénover les installations du circuit d’ici 2017. C’est en tout cas la demande de Bernie Ecclestone, qui estime que les installations datant de 1978 sont trop anciennes maintenant.
Dumontier espère pouvoir obtenir les signatures nécessaires pour effectuer les travaux de rénovation, mais sans toucher au circuit en lui-même.
Le tracé est en effet atypique et s’il n’est techniquement pas le plus compliqué, il présente tout de même un défi intéressant pour les pilotes, avec de longues lignes droites, de gros freinages et souvent beaucoup d’incidents en course.
"Les managers d’équipes disent tous la même chose, qu’ils adorent venir ici," poursuit Dumontier. "C’est le circuit, le site, l’atmosphère. Je voyage sur beaucoup d’autres épreuves et je ne vois pas ça. Sauf peut-être à Monaco et à Singapour."
L’épreuve semble attirer encore beaucoup de spectateurs en vue de l’édition 2015, comme l’affirme Dumontier en expliquant que "la vente de billets se passe bien jusque-là et nous devrions attirer davantage de fans américains grâce au fait que le dollar américain soit plus fort qu’il y a un an. Plus de la moitié de nos billets sont vendus en dehors de Montréal."