Lawrence Stroll monte au créneau pour défendre son fils
Il n’est pas un pilote payant
Comment expliquer ce début de saison extrêmement compliqué pour Lance Stroll ? La plupart des observateurs du paddock invoquent une pression trop importante sur les épaules du jeune Canadien. Le rookie, avec Williams, est en effet censé marquer des points à chaque course pour sa première saison en F1…
Pourtant, Lawrence Stroll, le père milliardaire de Lance, qui a beaucoup œuvré (et beaucoup payé) pour favoriser la carrière de son fils, assure que la pression n’est pas l’élément décisif pour expliquer le manque de compétitivité constaté.
« Je ne mets pas de pression sur Lance. La pression qu’il a, c’est celle qu’il se met. Je suis seulement son père. Il y a des professionnels partout qui sont payés pour gérer cette pression. Et son équipe est très satisfaite de son comportement et de ses progrès. »
« Bien sûr, il y a de la jalousie. Mais je veux souligner le fait que Lance a gagné sa propre place en F1. Il a gagné dans toutes les compétitions où il a été engagé et il a obtenu les points de superlicence dont il avait besoin. »
« C’est probablement la pire année pour un jeune pour démarrer en F1, avec des équipes qui ne comprennent même pas exactement ce qu’il se passe. Donc vous ne pouvez pas demander à une personne de 18 ans d’y arriver seule. »
Lance Stroll souffre aussi de sa réputation de pilote payant – un titre que son père relativise grandement.
« Il n’y a pas de pilote en F1 qui ne soit soutenu par des millions de dollars. Prenez Sergio Perez. Comment vous pensez que les choses se sont passées pour lui ? »
Lawrence Stroll refuse même la comparaison que l’on pourrait dresser avec l’autre rookie du plateau cette année, Stoffel Vandoorne.
« D’abord, Stoffel Vandoorne a 24 ou 25 ans [25], pas 18 comme Lance. Ensuite, l’écart entre Stoffel Vandoorne et Fernando Alonso est plus important que l’écart entre Lance et Felipe Massa. »