Lauda soulagé du retour en forme de Mercedes

Le camp Mercedes s’est avoué soulagé de retrouver ses places habituelles au sommet du podium à l’issue du Grand Prix du Japon, après une chute de performance inexpliquée la semaine précédente à Singapour.

« Singapour nous a quelque peu inquiété, affirme Niki Lauda. Mais voir à Suzuka que nous étions les plus forts comme avant nous a rassurés. »

Mais malgré cela, la concurrence n’est pas loin.

« Ferrari s’est beaucoup améliorée cette saison, c’est un adversaire redoutable. Et à Singapour, ils se sont suffisamment bien débrouillés pour instiller le doute dans nos esprits. Nous nous en sommes cependant débarrassés à Suzuka et sommes revenus à la réalité : sur certains circuit, et même presque tous, nous sommes toujours les meilleurs. »

Et de ce fait, tout le monde s’attend maintenant à ce que l’hégémonie de Mercedes ne puisse être menacée que par une réouverture des hostilités entre ses deux pilotes, Lewis Hamilton et Nico Rosberg. À Suzuka, ce dernier avait en effet dû sortir de la piste pour éviter une collision avec un Hamilton agressif.

Lauda n’a cependant « aucune inquiétude » concernant la situation, qui n’a aucun risque de dégénérer : « il y a eu cette collision à Spa l’an dernier mais depuis, il n’y a rien qui se soit produit. C’était il y a longtemps, en août 2014. »

Un tel incident ne pourrait « absolument pas » se reproduire selon l’Autrichien, avec « deux pilotes très professionnels qui adorent les défis et veulent gagner, mais savent toutefois qu’ils courent pour une équipe. »

Lauda accorde néanmoins un avantage à Hamilton dans la lutte pour le titre, du fait de son avance conséquente et de sa confiance inébranlable du moment.

« On ne peut rien exclure, mais Hamilton a 48 points d’avance sur Rosberg. On peut le battre sur une course ou deux, mais au classement il est inatteignable. »

Le Britannique a donc déjà une main sur le trophée ?

« Il ne l’a même jamais relâché, puisqu’il a gagné la saison dernière. Et du point de vue de l’équipe, c’est bon de penser que s’il ne peut pas gagner, son coéquipier le fera. »