La répartition des masses actuelle satisfait les écuries

"C’est une chose de moins à se soucier"

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17 août 2012 - 16:42
La répartition des masses actuelle (…)

Depuis la saison dernière, la répartition des masses dans une monoplace de Formule 1 est fixée règlementairement dans une infime fenêtre (46% sur les pneus avants, 54% sur les pneus arrières). Au départ, cet accord ne devait durer qu’en 2011 mais finalement, il a été prolongé en 2012 et devrait, selon toute vraisemblance, perdurer encore la saison prochaine.

Pour Adrian Newey, même si la règle actuelle n’est peut être pas idéale, elle n’en reste pas moins la même pour tout le monde. Donc il n’y a pas de raison d’en changer. « Tout d’abord, cela met les pilotes en avant tant que nous sommes dans une situation où nous n’avons pas les lests dans les sièges », a expliqué le directeur technique de Red Bull. « Par exemple, avec Mark Webber, nous avons un pilote qui est un peu plus lourd comparé à Sebastian (Vettel). Cela signifie qu’il a moins de liberté sur la répartition du poids. La solution évidente serait que les pilotes emportent les lests sur le côté de leur sigèe. C’est quelque chose qui a été discutée et qui n’a pas abouti jusqu’à présent. Cela signifie donc que si vous faites le mauvais choix, vous êtes enfermés dedans pendant un certain temps, donc je n’ai pas d’opinion ferme à ce sujet. De toute manière, c’est une variable en moins mais qui est sur la même base pour tout le monde. Donc je ne suis pas trop inquiet à ce sujet ».

« Je pense que les règles sont ce qu’elles sont parce nous, les équipes, nous continuons à voter de cette façon donc nous ne pouvons pas faire grand chose d’autre que de dire "Eh bien c’est ce que nous avons demandé" », déclare de son côté James Allison, le directeur technique de Lotus. « Nous avons voté pour cette façon de faire depuis plusieurs années maintenant et à chaque fois, c’est parce que c’est une chose de moins à se soucier ».

Du côté de chez Ferrari et de Williams, c’est le même son de cloche vis-à-vis de cette règle. « C’est juste une chose de moins à se soucier », indique par exemple Pat Fry, le directeur technique de la Scuderia.

« C’est évidemment une fenêtre relativement petite par rapport à ce que nous pouvions faire historiquement mais, nous avons tous voté pour cela et nous continuerons à le faire tant que tout le monde se retrouve avec les mêmes limitations », précise Mark Gillan, le repsonsable des opérations de Williams-Renault.

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