La pénurie de pièces Renault met Red Bull dans l’embarras
Il faut prier, maintenant…
Avec trop de pannes en trop peu de temps, Renault fait face à une pénurie de pièces moteur inquiétante. Par conséquent, au Brésil, les monoplaces équipées d’un V6 français ont dû rouler avec des réglages plus prudents, quitte à sacrifier un peu de performance.
Dans le même temps, une crise a éclaté entre Franz Tost et Cyril Abiteboul. Ce dernier a blâmé l’intégration dans le châssis Toro Rosso pour expliquer les pannes du V6, tandis que le patron de l’écurie italienne a vertement riposté dans les médias. La tension ne s’est aucunement apaisée aujourd’hui et Franz Tost ne veut toujours pas s’excuser.
« Si l’équipe est critiquée et que je sens que ce n’est pas correct, alors, nous devons faire une déclaration à ce sujet et c’est exactement ce que nous avons fait. »
Helmut Marko veut de son côté réconcilier les deux parties et apaiser les tensions.
« Bien sûr, ce n’est pas satisfaisant. Ils n’ont pas résolu les problèmes et ils manquent de pièces. Malheureusement, Toro Rosso a été affectée davantage que d’autres équipes et c’est pourquoi il y a beaucoup d’émotivité. Mais nous en avons parlé, nous avons fait des déclarations officielles et tout est OK. »
La pénurie de pièces ne serait toujours pas résolue pour le dernier Grand Prix de la saison. Red Bull, Toro Rosso et l’écurie d’usine vont donc tenter avant tout de survivre à Abu Dhabi.
« Nous sommes heureux de voir que les moteurs ont survécu au Brésil » a reconnu Christian Horner, le patron de Red Bull, qui va avoir du mal à se détendre la semaine prochaine.
Que se passera-t-il en effet si des pièces moteur cassent lors des essais libres à Abu Dhabi ?
« Nous ne voulons pas que ça arrive. Pour régler ce problème, ça coûterait cher » répond Christian Horner.
Il faudra bien trouver des coupables un jour dans cette affaire. Pour le moment, Christian Horner veut surtout souligner le travail de pompier des mécaniciens Renault.
« Ce que les mécaniciens de Renault ont fait, c’est un petit miracle. Pendant des semaines, ils ont fait fonctionner des parties usées, et les ont montées en les faisant passer d’une voiture à l’autre. »
Ces manœuvres de dernier recours en disent cependant long sur le manque de fiabilité du bloc français…