La menace plane sur les Grands Prix historiques

Bernie Ecclestone ne cesse de signer avec de nouveaux pays pour accueillir la Formule 1. En 2011, l’Inde est inscrite et portera le calendrier de la F1 à 20 courses pour la première fois de l’histoire. En 2012 reviendra le Grand Prix des Etats-Unis avant de voir arriver les courses de Rome en 2013 et Sochi, en Russie, en 2014. Soit 23 courses potentielles si aucune des courses actuelles n’est écartée. Ça coince pour les équipes qui veulent s’en tenir à 20 courses maximum par an, dans le format actuel.

Le grand argentier de la Formule 1 ne cache pas que des menaces planent sur certaines courses. La Belgique pourrait-elle perdre son Grand Prix par exemple ? "Absolument, si elle n’était pas soutenue par le gouvernement comme c’est le cas actuellement, Spa ne pourrait pas se payer la F1. C’est la même chose pour le Grand Prix de Grande-Bretagne d’ailleurs."

Ecclestone pense aussi que certains pays vont renoncer par eux-mêmes. "Je pense à la Turquie. Ils ont un des meilleurs circuits au monde. Mais peut-être que quelqu’un va se rendre compte que commercialement ça ne va pas. Les tribunes sont vides, il n’y a pas d’enthousiasme de la part du public. Je ne sais pas pourquoi."

Autre souplesse envisageable : l’Italie réussira-t-elle vraiment à conserver deux courses ? Monza a toujours peur de ce fameux Grand Prix de Rome, et même si Ecclestone a assuré que Monza ne perdrait pas sa course, qu’en sera-t-il réellement dans trois ans ? C’est d’ailleurs la même chose pour l’Espagne avec Barcelone et Valence.

Dernière possibilité, étendre le calendrier à 25 courses, Ecclestone l’avait déjà évoqué. Mais il faudra alors sérieusement revoir le format des Grands Prix. Les réduire à 2 jours est une première piste mais les organisateurs des courses existantes ne seront pas d’accord pour abandonner un jour de Formule 1 sans envisager une réduction du prix du plateau de la F1 payé à la FOM... un prix qui varie de 15 à 40 millions d’euros selon le Grand Prix.