La journée de Renault s’est arrêtée prématurément
La fiabilité joue encore des tours à l’équipe
Pour sa deuxième journée au volant de la nouvelle Renault RS16, Jolyon Palmer n’a pas eu plus de chance que la veille. Le débutant espère que son équipier pourra accomplir de meilleures choses lors des deux prochaines journées sans quoi Renault aura vécu un "départ vraiment horrible" de sa saison 2016.
"C’était un problème de moteur, il s’est mis à fumer et c’était la fin de notre journée, nous devrons le changer" confirme-t-il après qu’on l’a vu ranger sa voiture sur le bord de piste.
Après avoir accompli 37 tours hier, Palmer n’a pu en faire que 42 aujourd’hui, loin du roulage des autres équipes. Un démarrage qui n’a pas de quoi satisfaire le pilote : "Il y a des choses positives, on a fait tourner la voiture et on en a tiré un réglage de base, il fallait la comprendre après la journée d’hier qui était un vrai désastre".
"Les tours que nous avons accomplis étaient utiles mais n’en faire que 79 n’est pas idéal pour ce qui représente la moitié de mes essais de pré-saison, j’aurai besoin d’en faire plus la semaine prochaine. Nous n’avons pas eu de petit problème, puis tout à coup nous en avons eu un gros. Tout se passait bien et tout s’est arrêté d’un coup, c’est triste. Nous espérons pouvoir réparer la voiture afin que Kevin puisse faire beaucoup de roulage les deux prochains jours".
Le pilote a dû admettre que le roulage qu’il a effectué lors des deux journées est très loin de celui qui était prévu : "Je suis arrivé à ces essais en visant une moyenne de 100 tours par jour, puis la première journée s’est compliquée. Les difficultés d’hier n’ont pas aidé et j’espérais bien mieux que 79 tours en deux jours. C’est comme ça, avec le changement de moteur nous sommes un peu comme une nouvelle équipe même si nous venons de la même usine, et ces problèmes font partie du jeu".
"C’est dommage que ce soit arrivé si tôt aujourd’hui et j’aimerais vraiment avoir un roulage sans problème la semaine prochaine. Ce n’est pas avec une moyenne de 40 tours par jour qu’on prend confiance, nous savons ce qu’il nous reste à faire pour corriger ces problèmes, il n’y a rien d’impossible" tente-t-il de positiver. "J’espère voir l’équipe faire de nombreux tours demain, je croise les doigts parce que nous en avons besoin. Je suis sûr que Kevin roulera davantage car s’il ne le fait pas ce sera un démarrage horrible".
Pour Rémi Taffin, le plus important est de trouver une explication à cette casse et la solution qui va avec : "Après avoir passé la nuit à travailler sur les soucis de logiciel rencontrés hier, nous avons accompli un programme positif ce matin afin de collecter des données tant sur le châssis que sur le moteur. Nous avons rencontré une rupture mécanique sur le moteur tôt cet après-midi et notre journée était finie. Nous avons pu comprendre ce qu’il s’était passé car c’est arrivé à un endroit du moteur que nous savions fragile, donc nous avons des solutions à disposition".