La défaite fait mal à Domenicali
Mais la saison 2012 a été très satisfaisante sur le plan humain
A l’instar de son patron Luca di Montezemolo, Stefano Domenicali a du mal à digérer la défaite, mais il se dit que finalement, tout n’est pas à jeter de cette saison 2012. Ferrari s’est battu jusqu’au bout, de Fernando Alonso au dernier des mécaniciens et c’est cet état d’esprit qui est salué ici.
“C’est le sport et c’est comme ça que les choses se passent parfois,” commente Stefano Domenicali, le patron de la Scuderia Ferrari. “Nous avons perdu le titre des pilotes lors de la dernière course pour la deuxième fois en trois ans et ça fait très mal, je peux vous l’assurer. Je suis particulièrement déçu pour Fernando qui n’avait jamais autant mérité de remporter le titre. Il a été extraordinaire, pas seulement en piste, pas seulement parce qu’il n’a jamais baissé les bras durant la difficile première partie de la saison, mais surtout pour ses qualités humaines au sein de l’équipe.”
“Où avons-nous perdu ces trois points ? C’est difficile à dire, mais je dois dire que Fernando n’a participé qu’à 18 des 20 courses. Les quelques centaines de mètres effectués en course à Spa et puis à Suzuka pèsent très lourdement sur le résultat final d’aujourd’hui. Bien sûr, nous ne pouvons pas passer sous silence le fait que nous avons été dans l’incapacité de fournir une voiture plus rapide à Fernando et à Felipe, surtout en début de saison. Cela nous coûte aussi très cher. Notre objectif de l’année prochaine sera d’avoir une voiture avec laquelle ils pourront gagner immédiatement. Nous devons quelque chose à nos pilotes et nous allons essayer de rembourser cette dette le plus rapidement possible,” poursuit le directeur italien.
“Je remercie aussi Felipe de ne pas avoir lâché prise après un très difficile début de saison. Il a énormément travaillé et si aujourd’hui nous sommes à la deuxième place dans le championnat des constructeurs, nous le devons aussi à lui. Nous avons toujours cru en lui, même lorsque tout le monde nous demandait de le licencier. Nous lui avons redonné confiance avant d’aborder la saison 2013. Je crois que ses résultats en fin de saison sont les meilleures réponses à ceux qui doutaient de lui.”
“Je souhaite aussi remercier toutes les personnes de l’équipe qui ont travaillé jour et nuit sur les circuits et à l’usine de Maranello afin de nous aider à réaliser nos rêves. Je suis fier de chacun d’eux. Finalement, je veux aussi féliciter Sebastian Vettel qui a été un adversaire redoutable. Je crois que nous pouvons dire que nous quittons le brésil la tête haute et même très haute,” conclut Stefano Domenicali.