La déception règne chez Haas après les qualifications
Grosjean 14e, Magnussen 18e
L’équipe Haas n’a pas vécu des qualifications évidentes à Montréal, alors que les essais avaient laissé entrevoir un bon potentiel. Les choses seront plus compliquées en course et il faudra bien gérer la dégradation des freins, qui est un problème récurrent pour Romain Grosjean, qui sera 14e sur la grille.
"Ce n’était pas facile, nous savions que nous ne serions pas en Q3 mais j’espérais un peu plus de réussite" regrette Romain Grosjean. "La Q1 s’est bien passée mais je n’avais pas d’adhérence avec le dernier train de pneus. J’ai fait ce que j’ai pu et j’ai réussi à faire un chrono correct mais c’était loin de ce qui était suffisant pour avoir une meilleure place. Nous allons travailler et analyser le tout, mais c’est un circuit sur lequel nous pouvons dépasser. Ce sera une longue course et elle sera difficile pour les freins. J’espère que nous pourrons marquer des points".
Kevin Magnussen était en retrait face à son équipier et a joué de malchance en Q1 lorsque Pascal Wehrlein est sorti de piste à une minute du terme de la première partie de séance. Le Danois n’a pu améliorer et partira 18e demain.
"C’était très frustrant. Il se passait beaucoup de choses en piste, surtout du trafic. C’est le deuxième week-end de suite et je n’ai pas réussi à avoir un bon ressenti avec la voiture, donc je n’ai pas pu faire un vrai bon tour. Le plus important est de se mettre sur la même stratégie que les pilotes autour afin de ne pas gâcher des tours rapides pendant que les autres sont sur des tours plus lents. Nous n’avons pas pu montrer notre potentiel complet et nous devons faire mieux" regrette Magnussen.
Günther Steiner confirme que Haas espérait quand même mieux : "Nous avons eu des difficultés avec les pneus sur les deux voitures. Kevin a été bloqué par un double drapeau jaune lors de son dernier tour, ce qui a mis fin à sa journée. Romain a fait ce qu’il a pu mais n’a pas réussi à faire fonctionner son dernier train de pneus. Nous devons comprendre pourquoi".
"C’est très serré, tout est possible. Aujourd’hui, tout n’était pas possible mais demain, la course sera longue. C’est l’un des circuits sur lesquels on a le plus de chances de dépasser et il faudra en profiter demain".