La Scuderia Ferrari est en ébullition
Ca chauffe à tous les étages...
La FIA a interdit le nouvel aileron arrière que Ferrari avait introduit le week-end passé en Espagne et le dimanche en course, Fernando Alonso a franchi la ligne d’arrivée en cinquième position à plus d’un tour du vainqueur.
Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, est bien sûr furieux. "Je ne vais rien dire pour le moment, mais je ferai un commentaire à ce sujet dans les jours qui viennent," confie-t-il à l’agence de presse ANSA.
"Nous étions trop lents en pneus tendres et beaucoup trop lents avec les pneus durs. Nous avons bien fait un pas en avant, mais McLaren et Red Bull en ont fait deux. Je ne vais pas baisser les bras, mais nous avons besoin d’une meilleure voiture. Nous verrons comment cela se passera d’ici la course de Valencia (fin juin), car c’est notre dernière limite," commente Fernando Alonso.
Luca di Montezemolo n’est pas le seul à ne pas très bien accepter cette situation, le patron de Santander, l’un des principaux sponsors de la Scuderia, est lui aussi particulièrement énervé. Selon le journal AS, le patron de cette banque espagnole, Emilio Botin, a eu quelques mots très durs à Barcelone pour Stefano Domenicali, le responsable de la Scuderia Ferrari.
Alonso semble pourtant encore y croire. "Nous aurons une voiture très différente au Canada et nous aurons droit à des pneus tendres lors des trois prochaines courses et c’est avec ceux-ci que nous sommes les plus compétitifs."
Pour sa part, Domenicali se donne encore trois ou quatre courses avant de faire le point. "Après ça, nous examinerons notre situation et nous prendrons une décision sur la direction à prendre."