La Formule E veut attirer Ferrari ou Alfa Romeo
Elle est attrayante pour les constructeurs
La Formule 1 et la Formule E sont deux disciplines de la FIA et bien que l’évolution des moteurs soit une priorité dans chacune d’entre elles, certains constructeurs s’engagent dans les deux. Renault a franchi le pas en étant présente officiellement derrière la bannière e.dams en Formule E, et le promoteur de cette dernière aimerait désormais attirer le plus grand nom de la F1, Ferrari.
Alors que Jean Todt avait exprimé sa confiance à l’idée de voir Ferrari s’engager en Formule E, Alejandro Agag rejoint le président de la FIA : "Je pense qu’il est possible de voir Ferrari en Formule E. Nous sommes dans notre troisième saison et c’est un bon signe de voir Jaguar nous rejoindre. Nous avons des nouvelles courses à Hong Kong, New York, Montréal et Marrakech et nous voulons encore nous développer, j’ai beaucoup de travail ici".
Celui qui avait été pressenti pour un rôle à la tête de la Formule 1 confirme donc qu’il va continuer à gérer la Formule E et explique au passage que les deux disciplines ne sont pas en concurrence directe : "Nous ne courrons pas sur des circuits classiques mais sur des petits tracés au milieu des villes, sur des circuits où les F1 ne pourraient pas rouler. De plus, la technologie des voitures est très différente".
Avec la possibilité de voir une course à Rome lors de la quatrième saison, en 2018, Agag espère attirer Ferrari en la faisant courir à domicile avec les Formule E, dans le centre de la capitale italienne.
"Nous avons 20 pilotes mais pas de drapeau italien. Je sais déjà que tous les jeunes pilotes italiens rêvent de Ferrari mais je suis sûr qu’un jour ou l’autre, nous aurons un pilote italien sur la grille".
"En termes de constructeurs, nous avons déjà Renault, Audi, Jaguar et BMW doit rejoindre la discipline, tandis que Mercedes réfléchit sérieusement à venir. Il y a trois ans, personne n’aurait imaginé cela. En Italie, il y a Fiat, Maserati, Alfa Romeo, je lis que Marchionne est toujours en train de parler du retour d’Alfa Romeo et nous les accueillerions avec plaisir" conclut Agag.