La FOM veut plaire aux fans ‘ultra-hardcore’ avec le service de streaming

5 millions de personnes concernées ?

Par Alexandre C.

2 mars 2018 - 18:05
La FOM veut plaire aux fans ‘ultra-hardc

Le service de streaming payant que lancera Liberty Media cette année, a déjà conquis sur le papier de nombreux fans de la discipline. Ce service proposera une diffusion des Grands Prix non seulement de F1, mais encore des courses de F2, de GP3 Series ou de Porsche Supercup. Les conférences de presse seront également diffusées.

Les téléspectateurs pourront zapper entre toutes les caméras embarquées et choisir d’afficher une pléthore de données techniques sur une partie de l’écran.

Frank Arthofer, directeur du département digital et des nouvelles pratiques commerciales à la FOM, promet un service révolutionnaire apporté à tous les fans de sport auto.

« C’est en fait un service avant-gardiste, tous sports confondus. Pour la première fois dans un sport individuel, il y aura 24 streams différents pour un même évènement en direct, qui seront diffusés simultanément. »

« D’abord, ce service s’adresse aux fans qui n’ont pas le câble, mais qui sont des fans de F1 dans un marché donné – dans lequel la télévision payante est disponible. Et ils pourraient souscrire directement à notre service. »

« Notre deuxième cible ? Les fans ultra-hardcore. Nous avons selon nos estimations 500 millions de fans environ de F1 dans le monde - soit 5 % de la population, ce qui est un nombre significatif. Si même nous prenions une estimation conservatrice selon laquelle 1% de ces 500 millions seraient des fans super-hardcore, alors, cela ferait toujours une audience de 5 millions de personnes à laquelle nous pourrions nous adresser, et qui seraient potentiellement prêtes à payer davantage pour obtenir ce qui est vraiment la meilleure manière de regarder une course de F1 sur le marché. »

Pour autant, la FOM entend prendre ses précautions pour interdire aux fans d’accéder, par VPN ou autres procédés, à ce service de streaming là où il ne sera pas disponible, comme en Grande-Bretagne.

« Nous travaillons avec nos partenaires technologiques - qu’il faut encore déterminer, à l’exception de Tata - pour mettre en place une sécurité et une protection de classe mondiale. Nous avons toujours adopté une position assez conservatrice du point de vue de la F1. Pour le dire autrement, nous avons été agressifs dans la protection numérique vis-à-vis des adresses IP, et nous continuerons à l’être avec ce service. »

Les fans britanniques et les autres laissés pour compte, ne doivent pas encore perdre tout espoir de voir ce service de streaming arriver chez eux, conclut Frank Arthofer.

« Dans les marchés où nous n’avons pas les droits commerciaux pour le numérique, comme en Grande-Bretagne par exemple, nous sommes très ouverts pour travailler avec nos partenaires, afin de trouver un moyen à l’avenir pour vendre ce produit à nos partenaires détenteurs des trois TV. »

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