La F1 requiert moins de force qu’il y a 20 ans

Michael Schumacher a vécu beaucoup de changements techniques en F1. Il explique les différences qu’il a pu constater entre ses débuts chez Benetton et la fin de sa carrière chez Mercedes. La principale différence réside au niveau de la force physique qu’il faut pour piloter une F1 : il en fallait beaucoup plus avant. "A mon époque, la préparation physique était très importante, la Formule 1 demandait beaucoup de forces au niveau physique."

Le septuple champion du monde précise pourquoi il fallait plus de forces pour pouvoir contrôler sa voiture. "Quand j’ai commencé, les facteurs comme la rapidité, la fatigue, l’absence de direction assistée et la boite de vitesse manuelle rendaient nécessaire le fait d’avoir une grande force physique."

Les améliorations sur les voitures font qu’à présent, même s’il faut toujours une grande force pour maîtriser ces bolides, celle-ci est bien moindre. "Aujourd’hui, à l’inverse, l’aspect athlétique est moindre : la vitesse est restée inchangée, mais on peut utiliser la direction assistée et les freins hydrauliques, en plus d’autres éléments techniques qui permettent de se concentrer plus facilement sur le pilotage."

"La préparation physique n’est plus aussi fondamentale, mais elle peut certainement aider", continue-t-il.

Schumacher admet que, lui, n’a pas réduit sa préparation physique et estime qu’elle peut toujours faire la différence. "Je me suis toujours entrainé à 150 ou 200 % parce que je suis convaincu qu’on doit être prêt à affronter tous les imprévus."