La F1 était en mauvaise posture avant son rachat par CVC
C’est Donald Mackenzie (CVC) qui l’affirme
C’est en 2005 que le groupe de capital-investissement CVC Capital Partners prit le contrôle des droits commerciaux de la F1 lors d’une opération assez obscure puisque la justice allemande se penche actuellement sur certaines commissions versées à cette occasion par le banquier allemand Gerhard Gribkowsky.
Il faut dire que cette vente des droits commerciaux à CVC était urgente. "La F1 était dans une mauvaise situation à cette époque, notamment à cause du fait que les équipes voulaient quitter ce championnat," confie Donald Mackenzie, l’un des responsables de CVC à l’agence de presse Bloomberg.
"Nous étions l’une des rares compagnies susceptibles d’acheter la F1 et notre offre a donc été considérée comme un cadeau du ciel," poursuit-il.
Dans les colonnes du Financial Times, Donald Mackenzie précise que le rachat des droits commerciaux de la F1 était un investissement très risqué pour CVC, car les grandes équipes de F1 évoquaient la création d’un championnat parallèle.
"C’est pour cette raison qu’il était important d’avoir Bernie Ecclestone à nos côtés," ajoute Mackenzie.